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 Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram

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Moon Jong Up
Moon Jong Up




Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram Image_10
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MessageSujet: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyLun 5 Mar - 20:45

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram Tumblr_m0dy2sYXOw1qez81uo2_500

    Après une journée de cours bien chargée, tu avais dû te rendre en ville pour aller acheter deux trois bricoles. Tu avais besoin d’un nouvel équipement pour la danse mais pour le moment tu n’avais pas assez de sous pour t’acheter ce que tu convoitais le plus. Ces baskets que tu avais aperçues dans cette vitrine te faisaient tant envie… Mais pour l’instant tu ne pouvais qu’acheter de quoi t’entretenir physiquement et te fournir en pantalons et chandails. Tu avais passé près de deux heures à flâner dans les rues marchandes de Kyoto. Tu aimais bien ces moments là tant que personne de l’école ne trainait également dans le coin. Les habitants de Kyoto et les touristes ne te prêtaient pas réellement attention, tu appréciais ces moments pour ça : tu étais quelqu’un de normal.

    La nuit était déjà tombée depuis quelques minutes, il allait falloir que tu rentres à l’internat afin de ne pas dépasser le couvre feu. Tu n’avais pas envie d’arriver devant l’école et de voir les portes se fermer sous ton nez. Retourner dans ta chambre en compagnie de Yong Guk ne te rendait pas joyeux, ce n’était jamais le cas en réalité, mais tu n’avais pas le choix, tu ne pouvais pas faire autrement parce que la direction avait décidé que c’était à lui de partager ta vie privée. Ce garçon était vraiment insupportable. Enfin, il l’était tout simplement parce qu’il était présent. Tu avais pourtant fait une demande exceptionnelle pour être seul dans ta chambre, mais visiblement il y avait beaucoup trop de monde dans l’établissement pour que ton vœux soit exaucé.

    Tu marchais dans les rues en direction de l’établissement. Il devait se trouver à environ un bon quart d’heure à pied. Tu ne voulais pas te presser, plus tu pouvais passer de temps seul, mieux tu te portais. L’air était frais, le temps était plutôt agréable, c’était vraiment une soirée parfaite, une soirée comme tu aimerais en passer beaucoup plus souvent. Malheureusement, avoir du temps libre comme ça n’est pas courant pour toi, tu t’acharnes beaucoup trop au travail, tu ne veux pas que quelqu’un puisse te surpasser en danse, encore moins en Break Dance. Tu veux être le meilleur, tu veux être reconnu, tu veux avoir ta place tout en haut et tu ne laisseras personne t’empêcher d’atteindre ton but. Et puis, après tout, tu aimes tellement danser qu’au final, ça ne t’apporte que plus de plaisir de t’entraîner. Tu continues à avancer, tu aperçois au loin les rues un peu moins éclairées de la ville. Tu ne comprends pas comment on peut laisser un endroit de la sorte tout en sachant que les rues sont dangereuses pour certaines personnes à partir d’une certaine heure.

    Le paysage défile sans que tu ne t’arrêtes sur un quelconque détail, mais finalement, quelque chose finit par t’intriguer. Tu marchais tranquillement, mais tu es persuadé que quelque chose clochait un peu avant sur ton chemin. Tu avais l’impression d’avoir aperçu quelque chose de pas normal, quelque chose que tu n’aimes vraiment pas voir. Tu fais donc demi tour, perdre un peu de temps ne fera de mal à personne au final. Tu ne sais plus quelle rue a attiré ton attention, tu cherches et tu marches durant cinq bonnes minutes. Tu sais que tu as vu quelque chose et tant que tu ne sauras pas ce que c’était, tu ne rentreras pas à l’internat. Finalement tu finis par retomber sur cette rue. Il y a un homme, à peine plus âgé que toi, et une jeune fille. Tu sais ce qu’il se passe, tu sais que tu n’as pas rêvé, mais tu ne veux pas t’embêter avec des choses qui ne te regardent pas. Les gens ont leurs propre problèmes, tu as les tiens, pourquoi s’encombrer avec ça ?

    Tu commences à reprendre ta marche. Mais ton regard se dirige vers la jeune fille, elle te rappelle quelqu’un. Tu n’arrives pas à te souvenir si tu connais son prénom, mais tu es quasiment persuadé de l’avoir déjà rencontrée dans l’école. Et puis, peu importe qu’elle soit de l’école ou non, tu sens qu’elle ne connait pas cet homme. Elle est loin, tu as du mal à discerner les expressions de son visage mais tu le devines. Ce n’est pas vraiment le genre de position et d’aisance adoptés pour un couple ou pour un frère et une sœur. Non, cet homme n’est pas net. Tu t’approches discrètement, tu marches, tête baissée. Tu espères te tromper, tu préférerais que l’on te dise qu’il n’y a aucun soucis et que tu aurais mieux fait de te mêler de tes affaires. Mais une fois de plus, tu veux être sûr. Tu vois la main de l’homme se glisser sur la cuisse nue de la jeune fille. Tu ne comprends pas pourquoi les étudiantes sont aussi imprudentes, porter des jupes aussi courtes et emprunter des chemins aussi peu sécurisés… Tu vois la main commencer à remonter. Tu ne peux plus supporter ça.

    Tu te mets à courir en direction de la jeune fille, tu n’as pas le temps de réfléchir, tu ne sais pas quoi faire. Arrivé en face du garçon, tu lui envoies ton poing dans son visage. Il a réussi à te faire sortir de tes gonds, tu ne supportes pas que l’on puisse abuser d’une adolescente aussi facilement et sans avoir le moindre remords. Tu l’attrapes par le col de sa chemise et lui crache au visage.

    « Si j’étais toi je ne pourrais même pas me regarder dans un miroir. »

    Tu lui donnes un coup de genou dans le plexus et le menace de ne pas retenir tes coups s’il ne s’en va pas tout de suite. Il ne voudrait vraiment pas te voir encore plus énervé que tu ne l’es déjà. Dégoût, haine. Cette scène. Tu ne supportes vraiment pas ce genre de chose, tu en as trop vu lorsque tu étais encore collégien. Les filles étaient malheureusement beaucoup trop abusées. Et personne ne disait rien.
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Jeon Bo Ram
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyMar 6 Mar - 0:05

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram 1945222114

Elle avait passé l'après-midi à faire les magasins, attendant que la petite boutique où elle avait passé commande ne termine le cadeau qu'elle comptait offrir à son père, son anniversaire approchant à grands pas.
Cela avait pris plus de temps que prévu, et c'est seulement à la nuit tombée qu'elle put enfin repartir en direction de l'internat.

La nuit était vraiment sombre, et elle ne put s'empêcher d'être légèrement effrayée par les ruelles sans lumières dans lesquelles elle s'engouffrait.
Elle accéléra espérant ainsi arriver plus vite, s'accrochant plus que nerveusement au petit sac en plastique contenant ce cadeau qu'elle avait mis tant de temps à obtenir. Une simple boule de neige, c'est ce à quoi cela aurait put faire penser. Mais c'était bien plus que ça. Elle devait avoir plus de vingt ans et était le dernier cadeau offert par sa grand-mère à son père. Il y tenais comme à la prunelle de ses yeux. Elle avait donc décidé d'aller la faire réparé chez le seul et unique marchant prêtant encore attention à ce genre de babioles. Elle voulait que la mélodie résonne à nouveau, comme lorsqu'elle était enfant et que son père tournait la manivelle, faisant débuté le violon suivit des autres instruments, le tout formant une douce berceuse qui l'emmenait toujours dans les bras de Morphée.
Elle souriait niaisement, repensant au bon vieux temps où son père et sa mère était encore à la maison, la chouchoutant comme si elle se trouvait être la plus belle merveille du monde.
Elle se souvenait de ce temps là, celui où sa mère la regardait encore avec douceur. Elle se souvenait aussi de la haine qui avait remplacer cette infime douceur du jour au lendemain, de son père qui n'avait plus supporter sa femme et était partit, près à ne plus revoir sa fille s'il le fallait. Et il l'avait fait. Elle se souvenait des cartes de vœux qu'elle avait reçue chaque années, seule présence paternel qu'elle n'avait jamais eue. Pourtant, elle lui avait pardonné, parce qu'il l'avait accueillit lorsqu'elle n'avait que quatorze ans. Il avait entreprit toutes les démarches pour obtenir la garde exclusive de sa fille, et avait jusqu'alors tout fait pour lui rendre la vie confortable. Cela avait suffit, c'était sa manière à lui de s'excuser d'avoir été faible et de l'avoir laissé entre les mains de cette femme qui était devenue un monstre de froideur et de dédain. Leur train-train c'était alors installé, et cette enfant qui ne pouvait s'empêcher d'aimer avait pardonné et serait, à l'heure d'aujourd'hui, prête à tout pour le rendre heureux, lui, son père.

Ces souvenirs lui revenait en masse et malgré le côtés sombre de la majorité de ceux-ci, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, les larmes aux yeux. Réalisant alors que pour la première fois de sa vie, tout allait pour le mieux. De ces amis à l'école, de son père à sa passion, de ses journées à ses nuits. Tout était parfait.

Perdue dans ses pensées, elle ne l'avait pas vu venir, cette poigne de fer qui venait d'agrippé par surprise son bras frêle, le serrant aussi fort que possible. Bloquée contre un mur l'instant suivant, la tétanie eu vite envahit le corps de la jeune fille. Elle n'arrivait plus à bouger, seules les larmes commençant à ruisselé sur son visage montrait qu'elle était toujours en vie. L'inconnu lui pris le sac qu'elle tenait faiblement des mains pour le jeter à terre, l'écrasant. Le bruit du verre brisé retentit alors jusqu'aux oreilles de la jeune fille choquée, la réveillant enfin de sa transe et lui faisant prendre conscience du cauchemar qui se produisait en ce moment-même.
La peur n'aurait été qu'un euphémisme pour décrire ce qu'elle ressentait en cet instant précis. L'angoisse, la tétanie, la panique et la terreur seraient plus juste.
De ses bras trop faibles pour lutter, elle essaya tant bien que mal de se dégager, se faisant plus mal qu'autre chose, des hématomes apparaissant déjà sur sa peau sensible.
Les larmes ne s'arrêtaient toujours pas, et les sons refusèrent de sortir de sa bouche. Cette main se promenant désormais sur sa cuisse découverte sonna pour elle être la fin. La force avait définitivement disparu de son corps, elle n'arrivait plus à se défendre, elle n'arrivait plus à lutter. Seules les larmes continuaient de ruisseler sur ces joues qui, habituellement, étaient toujours marquées de deux fossettes.
Elle se voyait déjà mourir, elle se voyait déjà violée et se voyait détruite. La détresse était ancrée dans tout son être, des pieds à la tête. Pour elle, tout était déjà terminé.

Elle ne vit rien venir, elle ne réalisa même pas. Sa reconnexion avec la réalité se réalisa alors qu'elle tombait à genoux au sol, sanglotante. Elle fixait le sol, entendant juste les coups, entendant juste la hargne qui émanait de son ''sauveur''. Puis cette voix, qu'elle entendit très clairement à défaut de ne pas réussir à tourner la tête pour voir son visage.

«Si j’étais toi je ne pourrais même pas me regarder dans un miroir. »

Des pas précipités se firent entendre, et elle devinait alors que l'homme c'était enfui.
Elle continua de fixer le sol, ses yeux ne s'arrêtant de pleurer. Elle continua de fixer le sol où les débris de sa boule de neige régnaient. Elle continua de fixer le sol, tremblante et ne réalisant visiblement pas que tout était terminé.
Elle ouvrit la bouche, essayant de parler mais n'y arrivait pas. Elle essaya pendant de nombreux instant et enfin parvint à articuler ce simple mot.

«Merci»

Elle ramena ses mains à son visage, tremblante et tentant du mieux qu'elle pouvait d'essuyer ces larmes qui refusaient de s'arrêter. Réalisant que ceci était peine perdue, elle commença à ramasser les débris à terre. Les débris d'un morceau de son passé qui venait d'être détruit, le tout sous le regard de celui qui venait probablement de sauver son âme.



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Moon Jong Up
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyMar 6 Mar - 0:49

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram Tumblr_m0ecoby1Zi1r0arcmo1_500

    Tu le regardes s’enfuir. Ce n’est qu’un lâche, un incapable, un faible. Mais c’était ce que tu lui avais demandé de faire, tu ne pouvais le blâmer davantage. Il ressemblait à un chien effrayé, s’enfuyant en courant et en aboyant comme s’il était l’être le plus malheureux du monde. Tu en avais presque oublié que tu n’étais plus seul. Ta bulle que tu avais forgée avant que tu ne sois témoin de cet incident venait tout bonnement d’éclater. Paf. Voilà quelles étaient les conséquences de ta curiosité. Voilà les seules choses que pouvaient apporter l’initiative de venir en aide à son prochain. Mais tu ne regrettais pas ce que tu venais de faire pour autant. Tu avais empêché une fille de se faire abuser sexuellement. Tu avais évité le pire.

    Tu te retournas vers elle. Elle te semblait perdue, désorientée. Elle ramassait des morceaux de verres au sol, tu ignorais totalement ce que ça pouvait être mais tu t’en contre fichais. Tu n’avais même pas entendu le faible « merci », tu n’attendais pas de sa part de telles paroles. A vrai dire, tu lui en voulais énormément. Tu ne comprenais pas cette insouciance, tu ne cautionnait pas le fait de se promener seule comme ça alors qu’à son âge on est bien trop fragile, et bien souvent la cible favorite de ce genre d’homme dégoûtant. Tu la regardes. Tu as pitié d’elle. Tu es énervé contre elle, aussi. Tu ne lui laisses pas le temps de ramasser ses affaires, tu l’attrapes par le bras. Tu es encore sous le coup de la colère et tu ne contrôles pas ta force, tu ne te rends pas compte que tu lui fais aussi mal que l’homme qui vient seulement de l’agresser. Mais tu n’es pas comme lui, tu veux seulement qu’elle s’excuse. Tu veux seulement lui faire prendre conscience de la gravité de son insouciance. Tu la relèves, tu fais en sorte qu’elle tienne correctement sur ses jambes. D’une main, tu la plaques contre le mur en tenant fermement son épaule. Toujours ta force incontrôlée. De l’autre main, tu lui relèves la tête. Son visage est inondé de larme. Encore quelque chose qui t’insupporte. Les filles sont faibles, mais c’est comme ça, tu le sais, et elles devraient le savoir. A moins d’avoir été formée pour se défendre, à moins d’être vraiment courageuse, il y a des risques à ne pas prendre. Pourquoi n’a-t-elle pas demandé à un de ses amis de l’accompagner ? Beaucoup trop de questions.

    Tu plonges ton regard dans le sien, il faut qu’elle te regarde, elle le doit. Ta tension commence à redescendre, tu relâches un peu son épaule, tu prends conscience de ta force. Tu la regardes encore. Si c’était un homme, tu n’aurais pas hésité à le frapper, tu lui aurais foutu une claque, tu lui aurais fait ouvrir les yeux. Mais tu as du respect pour les femmes. Elles ne méritent pas d’être mal traitées. Tu la secoues et tu lui dis, d’une voix presque inquiète :

    « Tu te rends compte dans quelle situation tu t’es mise ? Est-ce qu’au moins t’es consciente de la gravité de l’histoire ? Tu as vraiment de la chance que j’ai été dans le coin et que ma curiosité m’ait obligé à faire demi tour. Tu n’imagines même pas à quel point tu as vraiment de la chance. T’es consciente au moins de ce qu’il aurait pu te faire ??! »

    Tu sais qu’elle est parfaitement consciente de tout ça. Mais tu veux qu’elle s’excuse. Tu n’aimes pas que les femmes se permettent d’inquiéter leur entourage, tu ne supportes pas ce manque de réflexion. Tu ne sais pas ce qui l’a menée dans cette rue, tu ne sais pas du tout ce qui s’est réellement passé, mais ce n’est pas le problème. Tu enlèves alors ta main de son épaule. Tu ris nerveusement, tu te trouves stupide. Tu lui cries dessus alors qu’elle a encore les larmes aux yeux. Elle vient très certainement d’être traumatisée psychologiquement, elle vient d’être retenue de force contre un mur et tu l’obliges à revivre ça. Tu es stupide.

    Ton regard se porte à nouveau sur les débris au sol. Elle semblait y attacher beaucoup d’importance, comme si ces morceaux de verres avaient plus d’importance que sa dignité même. Comme si elle préférait se faire abuser plutôt que cette chose soit brisée. Mais c’était fait. Et ça semblait même irréparable. Tu ne comprends pas, mais tu sais que cette fille a besoin d’être rassurée. De toute manière, même si tu préférerais rentrer seul tranquillement, il est hors de question que tu ne la laisses à nouveau sans protection. Tu n’aimes pas du tout ça, mais tu vas être obligé d’être son compagnon le temps du trajet. Tu te baisses pour ramasser un morceau de ce qui semblait être une boule de neige musicale. Tu regardes la jeune fille. Tu veux lui parler pour la rassurer, tu optes pour une voix plus douce que précédemment.

    « Qu’est-ce qui était si important dans ce sac ? Pourquoi tu y accordes une telle importance ? J’espère que ce n’est pas pour protéger cet objet que tu as pris le risque de te faire agresser… »

    Tu ne sais pas vraiment trouver les mots, ce n’est pas ton domaine de réconforter les gens. Tu n’aimes pas ça. Tu as seulement bonne conscience, tu respectes autrui, mais tu ne les aimes pas. C’est comme ça.
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Jeon Bo Ram
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyMar 6 Mar - 3:03

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram 924748415

Elle continuait de s'atteler à sa tache, essayant du mieux qu'elle pouvait de ramasser ce qui se trouvait à terre. Son regard, pour la énième fois, se posa sur ce si futile objet qui représentait tant. Son père ne lui en voudrait pas et dirait que ce n'était qu'une boule de neige qui faisait du son et qui jusque-là, pourrissait dans un carton. Il serait triste de perdre un cadeau venant de sa propre mère et auquel il tenait, mais la santé de sa fille passerait bien avant -si elle pensait ne serait-ce qu'à lui parler de son agression-. Contrairement à son père, pour elle, la signification était tout autre. Ce n'était pas qu'un objet. Il s'agissait d'un passé, d'un présent et d'un futur.

Sans précautions, elle se fit relevée sèchement. Une main, un bras musclé et une pression. Son corps se trouvait à nouveau contre ce mur d’horreur. La douleur envahissant sont épaule presque aussi violemment, voir plus que l'acte de l'homme ayant pris la fuite plus tôt.
Une seconde main, un geste tout aussi brusque et son menton se retrouvait relever, l'obligeant à fixer ce garçon dans les yeux.
La peur l'envahit à nouveau, les larmes ne tardant pas plus avant de couler. L'idée qu'il l'ait débarrasser de cet homme écœurant pour prendre sa place germa dans son esprit comme une évidence. A cet instant, elle ne pourrait expliquer à quel point la douleur l'envahissait. C'était bien au delà du physique, c'était morale. Il l'avait sauvé, elle lui avait été reconnaissante et inconsciemment c'était déjà jurée de lui rendre la pareil, de tout faire pour que ce garçon soit heureux toute sa vie, parce qu'elle le lui devait. Maintenant, il comptait en réalité lui faire peut-être bien pire que son précédent agresseur ? Elle se sentait trahi et en incroyable insécurité, vu la masse de muscle en face d'elle. Son regard agité et implorant, les larmes dévalant toujours de ses yeux, elle fixait ce regard déterminé et fulminant. Il avait réellement l'air en colère.

Il finit pourtant par se calmer, desserrant légèrement son épaule meurtrie, mais l'obligeait toujours à le fixer, ses yeux ancrés dans ceux de la plus petite. Sa voix claqua alors, froide, dure et incroyablement en colère. Mais elle l'entendit, elle le compris, la légère inquiétude dissimulée par les décibels de sa voix.

« Tu te rends compte dans quelle situation tu t’es mise ? Est-ce qu’au moins t’es consciente de la gravité de l’histoire ? Tu as vraiment de la chance que j’ai été dans le coin et que ma curiosité m’ait obligé à faire demi tour. Tu n’imagines même pas à quel point tu as vraiment de la chance. T’es consciente au moins de ce qu’il aurait pu te faire ??! »

Elle ne savait pas quoi répondre. Elle était amplement consciente de tout cela. Bien sûre qu'elle s'était déjà imaginée ce qu'il aurait put lui faire, elle en avait eu le temps. Elle n'était pas stupide, bien que son avis à lui en soit le contraire. Mais que lui répondre ? Elle ne savait pas. Elle était incapable de dire quoi que ce soit. Elle avait honte, comme une petite fille que l'on sermonnait. Elle avait honte, parce qu'elle venait d’inquiéter quelqu'un. Peu importe s'il venait à le démentir dans le futur, peu importe qu'ils n'abordent jamais le sujet, elle le savait, elle l'avait sentit.
Elle baissa alors la tête, ne pouvant soutenir son regard. C'était trop.

Il retira sa main, ria légèrement comme si c'était de lui dont il se moquait et se recula, la laissant libre de ses mouvement. La pression avait quitté son corps, et elle se sentait incroyablement légère. Elle n'avait plus cette sensation d'être lourde, elle n'avait plus cette peur pesante sur ses épaules. Elle n'avait plus cette insupportable impression qu'elle pourrait mourir dans la seconde. La vie ne lui avait jamais parut aussi importante qu'en cette instant.

Que se passe-t-il dans la tête de quelqu'un venant de croire voir sa dernière heure arrivée ? Que pense-t-il ? Bo Ram, elle, ne pensait à rien. Elle n'y arrivait pas et se contentait de regarder celui qu'elle considérait et qu'elle considérerait toujours comme étant celui qui lui avait sauvé la vie.

Elle le regarda agir, il observait le sol, fixant le bien le plus précieux de la jeune fille détruit. Il se pencha alors, prenant entre ses doigt l'un des nombreux morceaux de verres, et plongea à nouveau son regard déroutant dans le sien, avant d'ouvrir la bouche, pour la troisième fois de la soirée.

« Qu’est-ce qui était si important dans ce sac ? Pourquoi tu y accordes une telle importance ? J’espère que ce n’est pas pour protéger cet objet que tu as pris le risque de te faire agresser… »


Elle ne savait pas comment réagir, à nouveau. Elle hésitait entre lui dire que ce n'était qu'un simple objet, un cadeau d'anniversaire, ou tout simplement lui expliquer qu'il s'agissait de ce qu'elle avait de plus précieux et dont elle prévoyait de faire don à son père pour lui montrer, lui prouver, qu'ils recréeraient un futur à deux. Elle voulait que tout les deux recréer des souvenirs, ensemble, autours de cette boule de neige. Ainsi, dans de nombreuses années, en la regardant, c'est à lui qu'elle aurait pensé. A lui et elle, père et fille. Juste lui, et elle. Ce cadeau était une réelle invitation à oublier le passé pour réécrire l'avenir.

Maintenant, en ce moment, elle était perdue et ne savait quoi répondre, mais il lui avait sauvé la vie. Dorénavant, qu'il ou elle le veuille ou pas, ils étaient liés. Parce qu'elle se faisait la promesse de le sauver quand il en aurait besoin, de veiller sur lui lorsque personne ne serait là pour le faire, et de le faire sourire, à chaque fois qu'elle en aurait l'occasion. Il lui avait sauvé la vie, elle sauverait la sienne à chaque impasse qu'il rencontrera. Ce lien commençait donc par l'honnêteté.

«Juste une boule de neige qui représentait le souvenir de la vie que j'aurais pu avoir, et le futur que j'aurais dû construire grâce à elle.»

Il ne comprenait pas, et elle le savait. Cette phrase n'avait aucun sens, mais un jour, oui, un jour, la signification de ces mots lui apparaîtront comme une évidence.



Dernière édition par Jeon Bo Ram le Lun 12 Mar - 16:52, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyMar 6 Mar - 7:40

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram Tumblr_m0g83pZKHF1qei3z4o2_250

    «Juste une boule de neige qui représentait le souvenir de la vie que j'aurais pu avoir, et le futur que j'aurais dû construire grâce à elle.»

    C’était la première fois que tu entendais sa voix. Douce, mais l’on pouvait clairement entendre qu’elle était encore sous le choc, elle avait encore peur. Que faire ? Que dire ? Que répondre ? Une boule de neige qui avait une signification particulière. Tu trouvais ça bien étrange, mais chaque personne a son passé, chaque personne a une histoire aussi étrange d’un être à l’autre. Tu ne t’intéresse pas à la vie des autres, tu lui avais posé cette question par simple principe. Tu ne savais pas trop pourquoi, mais sans réfléchir tu avais commencé à rassembler tous les morceaux éparpillés au sol et tu les avais réunis de façon à les remettre dans le sac. Tu ne voyais pas comment on pouvait réparer un quelconque passé avec un objet brisé, c’était du moins ce que tu pensais.

    Tu t’apprêtais à remettre le sac à la jeune fille que tu venais d’aider, lorsque tu vis son doigt en sang. Encore une fois elle n’avait pas été prudente. Elle s’était précipitée sur les morceaux de verres pour s’accrocher à quelque chose d’irréel mais elle ne faisait que de se blesser un peu plus encore. Cette attitude te dépitait et tu soupiras. Tu n’allais pas aller jusqu’à lui tenir la main et lui mettre un pansement au doigt. Elle était bien assez grande pour se rendre compte à quel point elle s’abîme en se mettant en danger de la sorte. Tu jugeas bon de donner ton avis sur la chose.

    « Je ne pense pas qu’il soit réellement important de vouloir réparer les erreurs du passé en ramenant ce dernier au goût du jour. »

    Tu ne savais pas trop si tes propos étaient clairs. Ce que tu voulais dire c’est qu’il valait mieux tout oublier, tout effacer, tout recommencer. Elle pourrait lui acheter une autre boule de neige ou quelque chose d’encore plus beau, une boîte à musique encore plus jolie. Tu ne savais pas trop, ce n’était pas vraiment ton truc ce genre d’objet, c’était plutôt un truc de fille. T’essayais de comprendre, mais ce n’était pas une mince affaire.

    Tu te relevas et tu regardas à nouveau la jeune fille. Maintenant que tu faisais plus attention, tu te rappelais effectivement l’avoir rencontrée dans cette école. Tu ignorais quelle était sa spécialité, tu n’avais jamais vraiment fait attention à elle, il y avait juste quelque chose dans son visage, un petit détail de fragilité qui était frappant. Si tu avais été son ami au sein de cette école, tu aurais su qu’elle ne devait pas sortir aussi tardivement seule. Elle n’était pas la seule à blâmer, son entourage était également irresponsable. Mais tu n’avais pas la possibilité de dire quoique ce soit à cet instant là.

    Tu ne voulais plus trop traîner, le temps passait, vous étiez encore tous les deux plantés au milieu de la rue à ne rien dire, et tu sentais les grilles de l’école qui n’allaient pas tarder à se fermer. Tu ne voulais pas dormir à la rue à cause d’une enfant que tu avais dû aider. Tu souhaitais également prendre tes précautions. Tu l’avais sauvée parce que tu ne voulais pas laisser qui que ce soit dans une telle situation. Tu ne voulais pas qu’elle s’imagine quoique ce soit, tu ne voulais pas qu’à cause de cette histoire elle commence à te suivre partout comme Su Ji.

    « Je vais te raccompagner à l’internat. Tu es bien à Idol wo Produce ? Après ça, on n’aura plus rien à voir toi et moi, c’est compris ? On ne sera jamais ami ou quoique ce soit. »

    Tu n’avais pas d’autres choix que d’être froid, dire ça sur un ton calme et presque rassurant ne pouvait pas être assez crédible pour qu’elle en tienne compte. Tu l’avais sauvé, tu lui avais seulement prouvé que tu n’étais pas un monstre fini. Mais tu n’étais pas pour autant prêt à faire une exception et à t’ouvrir au monde. Tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle garde ses problèmes pour elle, tu gardes les tiens pour toi, et tout allait bien se passer entre vous. D’ailleurs, tu ne voulais pas qu’elle te parle plus qu’elle ne l’avait déjà fait. Sauf si elle comptait s’excuser, car elle ne l’avait toujours pas fait. Et puis, ce n’était peut-être pas si important que ça après tout. Elle n’avait aucun compte à te rendre.

    « Allez on y va. Je ne compte pas dormir à la rue en ce qui me concerne. »

    Tu lui fais signe de la tête, et à cet instant tu te rappelles que tu vas devoir retrouver ton joyeux colocataire. Une joie, un bonheur, un rêve. Tu ne le supporte réellement pas, et le mieux dans l’histoire c’est que lui non plus. Tu espères qu’il ne sera pas présent quand tu rentreras. Et tu ajoutes en marmonnant.

    « Quoique… parfois ce serait préférable… »
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Jeon Bo Ram
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptySam 10 Mar - 22:57

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram 1554708692

«Je ne pense pas qu’il soit réellement important de vouloir réparer les erreurs du passé en ramenant ce dernier au goût du jour.»

En cet instant elle aurait voulu lui dire qu'effectivement, on pouvait faire comme si le passé n'existait pas, mais qu'on aura beau vouloir l'oublier de toutes ses forces, ce sera toujours impossible. Le passé fait partit de notre histoire, il est notre vie et ce que nous sommes. Shakespeare aurait-il ignoré le passage durant lequel Roméo et Juliette doivent faire face à leurs familles respectives, pour l'unique raison qu'il ne s'agissait pas de quelque chose de joyeux? Non, parce que la fin aurait alors été incompréhensible et dénuée de sens.
Parfois, notre passé se trouve ne pas être joyeux, ne pas être agréable voir même insupportable, mais on ne peut l'effacer. Il faut donc le guérir, se faire une raison et l'accepté. Guérir le mal par le mal, voilà comment l'on soigne un passé douloureux, et non en essayant de l'oublier ou de l'effacer. Il faut juste y faire face et reconstruire le futur sans en faire abstraction, on ne peu qu'apprendre de ses erreurs et de celles des autres.
C'est pourquoi elle voulait reconstruire son futur grâce à cet objet du passé. Ne jamais oublier, juste soigner.

Oui, si elle avait eu le courage de parler ou la force d'ouvrir la bouche, c'est ce qu'elle aurait dit. Mais elle ne voulait pas le contredire, elle ne voulait pas d'une querelle ce soir.

«Je vais te raccompagner à l’internat. Tu es bien à Idol wo Produce ? Après ça, on n’aura plus rien à voir toi et moi, c’est compris ? On ne sera jamais ami ou quoique ce soit.»

Elle le regarda, ne sachant quoi dire. À croire qu'en face de lui elle ne pouvait faire autre chose que garder le silence. Il ne voulait plus qu'ils aient de contact après ce soir? Il n'accepterait même pas qu'elle lui dise bonjour? Bo Ram n'était pas têtue, si on lui demandait de ne pas faire quelque chose, elle ne le ferait pas. Mais Bo Ram avait également besoin d'être en accord avec elle-même, et elle ne le serait pas tant qu'elle n'aurait pas ne serait-ce qu'essayer de lui revaloir le fait qu'il l'ait sauvé. Elle ne savait pas ce qu'elle devrait faire et ne pouvait s'empêcher d'y réfléchir.
Elle devrait être incapable de penser après un traumatisme tel que celui-ci pourtant, mais elle était plus forte qu'on la croyait. Elle avait beau ne montrer aucuns signes de réactivité en cet instant, elle savait qu'elle réussirait à continuer de vivre normalement après ce soir.

«Allez on y va. Je ne compte pas dormir à la rue en ce qui me concerne.»

Il lui fit un signe de tête et elle compris qu'il voulait réellement rentrer. Elle culpabilisait, peut-être avait-il quelque chose de prévue ce soir? Peut-être avait-il eu une dur journée? Elle ne le savait pas et s'en voulait d'avoir causer tant de soucis. Mais si c'était à refaire, elle le referait, se disant qu'il valait mieux que ce soit elle, qu'une autre. La brutalité, elle connaissait et avait toujours fait avec. Quelqu'un pour qui ce soir, cela aurait été la première expérience, n'aurait peut-être pas supporté, alors elle se le disait comme elle l'avait toujours fait enfant pour se revitaliser de courage: Mieux valait elle que quelqu'un d'autre n'ayant pas la force de se reconstruire ensuite.

«Quoique… parfois ce serait préférable…»

Elle ne sut quoi répondre, pour changer. Quelque chose le pousserait à préférer la rue à un lit? Faisait-il trop chaud dans sa chambre? Ou alors les voisins faisaient-ils du bruit? Il n'avait pas l'air d'aimer la présence des autres, elle l'avait toujours aperçu seul à l'école. Elle n'y avait pas porté plus attention que cela. Elle ne lui avait jamais porté attention, alors qu'il était seul. Elle ne put s'empêcher de culpabiliser à nouveau, on ne laisse pas quelqu'un seul. Peu importe qu'il ait l'air froid, méchant, laid ou peu populaire, une personne seule à besoin de quelqu'un à ses côtés. Surtout lorsque ces gens sont exclus à cause de mauvais jugement. Ce blond en était le parfait exemple, il était quelqu'un de bon malgré son apparence dure. Il l'avait aidé.

Elle voulait parler et s'en excuser, mais ce n'était probablement pas le moment. Il voulait rentré, ils allaient rentrés. Elle lui sourit alors, du peu de sourire qu'elle était capable de faire en ce moment. Un de ses sourires doux par lequel elle essayait juste de faire passer sa gratitude. Juste un sourire de gentillesse pure. Elle hocha la tête puis le suivit, sans broncher.

Ils marchèrent le long des rues et malgré la présence du jeune homme à ses côtés, elle avait peur. S'il venait à six fasse à eux? Comment feraient-ils? Elle avait beau se convaincre depuis tout à l'heure qu'elle n'avait subit aucun traumatisme, qu'elle était forte et s'en fichait, elle ne pouvait s'empêcher de repenser aux images d'il y a moins d'une heure.
Un lourd son métallique résonna alors, une poubelle venait de tomber au sol bruyamment, violemment.

Sursautant fortement, elle n'avait pas put se contrôler et avait complètement paniqué, agrippant la main du jeune homme par réflexe, essayant de cacher son visage contre son bras. Elle était apeurée. Les yeux fermés, elle essaya tout de même de se reprendre en main, resserrant sa main contre la sienne. Elle arriva peu à peu à calmer sa respiration, réalisant enfin qu'il ne s'agissait que d'un chat ayant sauté et fait basculer cette poubelle. Pourtant, elle se sentait toujours aussi mal. En cet instant, elle avait besoin d'une présence, peu importe laquelle. Juste une présence et non du vent. Elle articula donc doucement, presque suppliante, en relevant la tête:

«Pardon...mais... tu veux bien qu'on reste comme ça pour la fin du trajet?... S'il te plaît.»

Le dernier mot fut presque murmuré, les larmes lui montant légèrement aux yeux, la faisant rebaisser la tête immédiatement de honte. Elle serait forte plus tard, elle se le promettait. Elle irait bien plus tard. Elle sourirait et rigolerais plus tard. Elle le ferait, et elle le savait. Mais il l'avait vu dans la pire des situations, elle pouvait bien l'espace des quelques minutes restantes ne pas faire semblant et laisser libre cours à son angoisse, non?



Dernière édition par Jeon Bo Ram le Lun 12 Mar - 16:52, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyDim 11 Mar - 12:39

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram Tumblr_m08bikaSda1qd85wuo1_500

    Tu vois qu’elle se décide enfin à t’emboîter le pas. Ce n’est pas trop tôt. Tu ne voulais pas te voir lui tendre la main pour qu’elle se décidé à te suivre. Heureusement tu n’en étais pas arrivé jusque là. Il y avait un léger sourire que tu pouvais apercevoir au coin de ses lèvres. Un sourire timide, sincère. Tu n’avais pas l’habitude de voir ce genre de sourires, il te rappelait celui de ta mère. Tu secoues ta tête, tu ne veux pas assimiler une quelconque personne à ta mère qui compte beaucoup trop dans ta vie. Personne ne peut arriver à se faire une place aussi importante dans ta vie. Personne ne peut se faire réellement une place, hormis lorsqu’il est question de rivalité.

    Vous marchiez tous deux dans les rues, tu t’étais pas mal éloigné du chemin pour retrouver la jeune fille, et ça commençait à devenir long. Tu espérais quand même que les portes de l’école ne soient pas fermées. A côté de toi, la jeune fille dont tu ne connaissais même pas le prénom marchait un peu plus lentement. Tu aurais aimé lui dire d’accélérer mais tu jugeais que tu avais déjà dit pas mal de choses pour ce soir là. Il n’était pas question d’en rajouter et de paraître encore plus désagréable. Elle l’avait surement déjà bien compris. Elle était plutôt silencieuse, ce qui ne te déplaisait pas, bien au contraire. Mais pourtant tu ressentais une tension, comme si elle était sur ses gardes, comme si quelque chose lui faisait encore peur. Tu soupirais car tu trouvais ça ridicule d’être effrayée pour tout et n’importe quoi. Tu lui avais peut-être dit que rentrer seule était une mauvaise idée, mais le danger ne se trouvait pas non plus tous les cinq mètres.

    Vous étiez à un tournant lorsqu’un bruit fort métallique se fit entendre. Tu tournas la tête brièvement pour savoir de quoi il s’agissait, mais ce n’était qu’une simple poubelle qui était tombé à cause d’un stupide chaton. Mais tu avais à peine le temps de reprendre une course normale ni de te rendre compte de quoique ce soit que la jeune fille était collée à toi. Elle avait attrapé ta main, elle l’agrippait très fortement comme si elle ne voulait plus la lâcher et elle avait blotti sa tête contre ton bras. Tu n’avais pas l’habitude de ce genre de familiarités et c’était vraiment le genre de choses que tu ne supportais pas. Tu ne voulais pas que quelqu’un se permette de te toucher de la sorte. Tu ne considérais pas que tu sois physiquement quelqu’un d’extraordinaire, il n’y avait que pour tes compétences de danse que tu osais te venter, mais tu ne supportais pas qu’on te touche. Comme si le contact humain te provoquait des allergies.

    La première réaction fut de te détacher de cette presque étreinte. Il était hors de question qu’elle se croit tout permis pour la simple et bonne raison que tu lui avais sauvé la vie. Tu l’avais pourtant mise en garde à ce sujet. Tu enlevas ta main comme par dégoût. Puis ses paroles t’atteignirent.

    « Pardon...mais... tu veux bien qu'on reste comme ça pour la fin du trajet?... S'il te plaît. »

    Sa voix était toujours aussi douce et tu ressentais vraiment une angoisse dans celle-ci. Tu ne pouvais pas être froid, tu ne pouvais pas la laisser marcher simplement à côté de toi. Mais qu’elle te prenne la main n’était permis, tu avais vraiment du mal avec ça, tu devais trouver une solution. Tu la regardas plus en détail. Elle n’était pas bien grosse et par conséquent, elle ne devait pas être trop lourde à porter.

    « Je… tu vas juste éviter de me toucher la main sans prévenir à l’avenir. J’ai… du mal avec ces familiarités… »

    Tu balbuties car tu as peur d’être trop sec avec elle, tu ne voudrais pas te retrouver avec une fille en pleurs, tu ne voudrais pas empirer la situation. Tu lâches définitivement la main de la fille, maintenant qu’elle est mise en garde elle ne devrait pas se blesser. Puis tu te baisse. Tu passe un bras derrière ses genoux, et l’autre derrière son dos. Tu la soulèves. La porter est surement la meilleure des solutions, elle ira au même rythme que toi, et il a de fortes chances pour qu’elle se sente plus en sécurité. C’est une chose que ta mère t’a dit une fois, tu ne l’as jamais compris, mais d’après elle, c’est un fait avéré. Les filles se sentent rassurées dans les bras d’un garçon.

    « Accroche-toi bien, j’voudrais pas que tu tombes et être obligé de t’emmener aux urgences. On a déjà perdu pas mal de temps, tu ne crois pas ? »

    Tu n’attends pas de réponse en réalité, et tu reprends ton chemin. Mis à part le fait qu’elle décide de se mettre à gesticuler comme un asticot, il ne devait plus y avoir de soucis pour le chemin du retour. Tu allais retrouver ton lit, enfin. En espérant que Yong Guk ne vienne pas gâcher le seul moment de plaisir que tu pourrais réellement avoir dans une journée. Après ça, cette jeune fille t’oubliera, toi aussi, et ta vie redeviendra des plus banales et c’est la seule chose que tu souhaites après tout.
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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyLun 12 Mar - 17:25

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«Accroche-toi bien, j’voudrais pas que tu tombes et être obligé de t’emmener aux urgences. On a déjà perdu pas mal de temps, tu ne crois pas?»

Elle était légèrement perdue. Elle ne pouvait lui tenir la main, mais le fait qu'il la porte tout contre lui ne le dérangeait pas? Elle ne chercha pas plus loin et décida de ne pas s'en formaliser, mais ce garçon était tout de même étrange.

Il commença à marcher, et écoutant alors ses conseils, elle attrapa légèrement son t-shirt, se blottissant contre lui. Elle se sentait en sécurité, pour la première fois de la soirée. Elle se sentait bien et n'avait plus peur, enfin. Seul peut-être le fait d'observer la rue la rendait inquiète, elle fourra donc son visage dans le creux de son épaule, toutes pressions disparaissant désormais. Elle était bien, et s'osa même à fermer les yeux.

Ce soir venait d'être une lourde soirée. Elle refaisait le point, de sa sortie du magasin à la rue dans laquelle elle marchait. De cet homme à ce garçon. De sa boule de neige intacte à ces morceaux brisés dans ce sac qu'elle avait encore avec elle. Depuis cette agression, la tension avait envahit son corps, bien qu'elle espérait ne pas l'avoir montrer. Pourtant, en cet instant, tout avait disparu, elle se sentait en incroyable sécurité.

Elle repensait alors à la nuit qui était définitivement bel et bien tombée sur la ville, elle ignorait quelle heure il pouvait être et si les portes de l'école seraient encore ouvertes. Elle repensait aussi à Su Ji, qui devait être horriblement inquiète. Après tout, Bo Ram avait juste prévenue qu'elle devait vite passer chercher quelque chose en ville et qu'elle reviendrait bientôt, pourtant il était bien tard maintenant.

Elle pensait aussi à la personne la tenant dans ses bras, que ferait-elle plus tard ? Il ne voulait plus la voir, mais elle ne pouvait se résigner à cela. Elle devrait faire quelque chose, elle voulait être son amie. Elle voulait vraiment entrer dans sa vie, elle ne voulait plus qu'il soit seul. Même si lui pouvait en avoir envie, elle s'en fichait. Elle voulait le rendre heureux. Oui, elle voulait réellement devenir son amie.
Comment s'appelait-il déjà ? Elle ne lui avait même pas demander. Il fallait qu'elle le face, mais pas tout de suite. Elle ne voulait pas réellement parler maintenant, elle était bien et le silence lui suffisait. Elle n'entendait que ses pas, réguliers.
Elle n'écoutait qu'eux, jusqu'à ce que ceux-ci se stoppent devant les portes d'Idol wo produce, par chance, toujours ouvertes.

En un mouvement fluide, il lui avait fait quitter ses bras si rassurant, la remettant sur ses deux pieds. Elle remarqua donc enfin qu'ils étaient arrivés. Sa bulle de chaleur venait d'éclater et elle comprenait alors que si elle n'agissait pas, elle ne lui reparlerait probablement jamais.
Elle le regardait, sachant qu'il ne comptait plus lui parler à nouveau dans l'avenir. Elle ne pouvait pas le laisser partir comme cela, elle s'attachait beaucoup trop vite et les choses l'atteignaient beaucoup trop vite également, comme le fait qu'il lui ait sauvé la vie ne pouvait pas être ignorer aussi facilement.
Cependant, elle se refusait de devenir une harceleuse pour ça. Oui, elle tenait à ce qu'ils gardent contact, mais s'il voulait à ce point ne plus la revoir, si réellement il la détestait et ne voulait plus lui parler pour de bonnes raisons, alors elle comprendrait. Mais pas avant d'avoir essayer.

«Merci pour tout ce que tu as fait ce soir. Vraiment, tu peu pas imaginer à quel point je te suis reconnaissante... et j'sais que tu veux pas qu'on garde contact plus tard...»

Elle ne savait pas quoi dire, il la déstabilisait. La raison pour laquelle elle se sentait le plus mal était probablement qu'elle comptait lui demander un service alors qu'il avait déjà fait tant. Elle comptait lui demander ce service, celui-ci étant de juste continuer à pouvoir lui parler.

«Si tu ne veux plus jamais me revoir et que tu ne me supporte réellement pas, je n'insisterais pas mais... j'ai vraiment envie de devenir ton amie. Ne me demande même pas pourquoi, j'en sais rien ! J'ai juste vraiment envie de continuer à te voir et être en lien avec toi.»

Elle parlait vite, elle parlait beaucoup. Mais elle était comme ça, sous stress elle disait tout et n'importe quoi, elle laissait libre cours à la parole sans réfléchir. Elle ne voulait pas qu'il interprète mal les choses, qu'il puisse la voir comme une furie tombée amoureuse de son sauveur. Non. Elle voulait juste réellement devenir son amie, et elle savait qu'il n'accepterait jamais si elle formulait ses paroles de cette façon, si désordonnée et qui pourrait tant prêté à confusion.
Elle devait poser les choses de façon directe, exprimer sa pensée de façon claire et précise. Un léger soupir dédiée à elle même sortit alors de ses lèvres puis, se ressaisissant et souriant de toute ses dents, elle le fixa dans les yeux et commença à parler.

«Ce que je veux dire c'est que, même si c'est ridicule de le demander comme ça, soyons amis? Oh ! Et je m'appelle Bo Ram en fait, c'est pas vraiment comme si on avait put se le demander avant. Et toi, tu t'appelles comment?»

Elle espérait qu'il dise oui, même si vu comme cela cette proposition était bien digne d'une gamine de cinq ans.
Réfléchissant, elle se le demanda mais réalisa qu'elle ne rêvait pas. À plus de dix-sept ans, près de dix-huit, elle venait tout bonnement de poser la question ''Tu veux être mon ami ?''. Elle se trouvait ridicule, mais qu'importe, du moment qu'il accepte, cela lui suffisait. Ou alors qu'il ne réponde qu'à sa deuxième question la comblerait. Elle continua donc de sourire, de son sourire qui était réellement sincère, pas de ceux qu'elle n'utilisais que pour cacher ses problèmes.

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MessageSujet: Re: Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram   Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram EmptyMar 13 Mar - 22:14

Don't run into danger, because the danger is already running to you | Jeon Bo Ram Tumblr_m0swipgmhT1qez81uo1_500

    Le trajet se fit dans le calme le plus profond. Seuls les grillons étaient audibles et le bruit de tes pas. La jeune fille s’était accrochée à ton t-shirt, il n’y avait pas de contact direct avec la peau, et puis tu lui avais demandé de s’accrocher à toi alors tu ne pouvais pas lui en vouloir. Elle était tellement légère, c’était comme si tu portais un simple sac de course. Au moins, elle ne pouvait pas culpabiliser pour t’avoir démonté le dos. Il la regarda du coin de l’œil, se demandant si elle s’était endormie ou non. Il espérait que nan, il ne voulait pas la raccompagner jusqu’à son dortoir, il y avait des limites tout de même à sa générosité.

    Le paysage défilait, tout te devenait familier. Quelques mois seulement s’étaient écoulés depuis ton arrivée à Idol wo Produce, mais tu t’étais déjà fait à l’atmosphère et à tout ce qui entourait l’école. Tu étais heureux d’arriver enfin au terme de cette histoire. Vous étiez enfin devant ces grilles, celles dont tu redoutais la fermeture. Tu t’étais arrêté devant celles-ci un instant, revérifiant que la jeune fille ne soit pas en train de dormir, puis doucement tu la déposes au sol. Tu étais étonné de ton attitude aussi douce et calme avec cette fille, comme si tu avais eu peur de la briser tout comme sa boule de neige. Tu ne voulais pas qu’elle termine comme cet objet. Une fois de nouveau au sol, tu constatais qu’elle était vraiment petite. Mais tu voyais également qu’elle ne bougeait pas, elle n’avait pas l’air de vouloir partir tout de suite, et tu ne voulais pas t’en aller en premier, tu voulais d’abord t’assurer qu’elle se dirige bien vers son dortoir pour qu’il n’y ait plus de danger pour elle, et aussi –sait-on jamais – que l’idée de te suivre ne lui vienne pas à l’esprit.

    « Merci pour tout ce que tu as fait ce soir. Vraiment, tu peux pas imaginer à quel point je te suis reconnaissante... et j'sais que tu veux pas qu'on garde contact plus tard... »

    Elle t’avait remercié, ce qui était la moindre des choses. Tu aurais pu lui dire que ce n’était rien, qu’il ne pouvait pas la laisser dans une telle situation, qu’il fallait toujours secourir son prochain, mais ce n’était pas du tout dans tes habitudes de penser à de telles paroles. La seule réaction que tu avais était de lever les yeux aux ciels. Combien de temps allait-elle attendre avant de rentrer ? Il fallait peut-être que tu lui dises que tu préfères qu’elle passe la première. Mais elle ajouta quelque chose que tu as mis pas mal de temps à assimiler. Elle disait d’abord avoir en effet compris que tu ne voulais plus la revoir mais elle ajouta que pour autant, elle voulait devenir ton amie. Mais pour quelle raison ? Tu n’avais pas d’amis, tu n’en voulais parce que de toute façon tu ne savais pas ce que c’était. Mais tu savais tout de même que ce n’était pas le genre de chose que l’on décidait comme ça en claquant des doigts. Il y avait une histoire de feeling ou quelque chose dans le genre. Tu la regardais, interloqué.

    « Ce que je veux dire c'est que, même si c'est ridicule de le demander comme ça, soyons amis ? Oh ! Et je m'appelle Bo Ram en fait, c'est pas vraiment comme si on avait pu se le demander avant. Et toi, tu t'appelles comment ? » ajouta-t-elle.

    Elle parlait très vite, elle enchaînait chaque chose à une vitesse si incroyable. Tu étais un peu perdu entre cette demande d’amitié et l’annonce de son prénom. Tu hésitas une seconde à ignorer ses paroles et lâcher l’affaire sur tes exigences, et te rendre à ton dortoir sans rien dire. Mais il y avait quelque chose dans le visage de la dite Bo Ram qui t’empêchait d’agir comme tu le voulais. Après tout, ça ne te coûtait rien de lui dire au moins ton prénom, elle saurait au moins qui elle ne doit pas retrouver.

    « Je suis Jong Up. »

    Tu marques une pause, tu ne sais pas ce que tu pourrais lui dire de plus que ça. Tu espères que ça lui suffit mais elle ne semble pas lâcher l’affaire. Elle attend visiblement une réponse claire quant à sa demande. Tu n’as pas l’habitude de ce genre de chose, sa façon de le demander n’est pas habituelle. Tu soupires et tu te dis qu’après tout, si elle veut réellement être amie avec toi, pourquoi pas. Si elle en vaut vraiment la peine, elle saura le prouver par elle-même. Alors tu te rapproches d’elle et chuchote à son oreille :

    « Si tu veux vraiment être mon amie, tu es la seule qui sait ce qui est nécessaire pour y parvenir. Tu es la seule qui sait vraiment si tu le mérites et si je finirai par naturellement accepter ça. »

    Tu n’attends pas de réponse. Tu ne voulais plus la revoir, mais tu lui accordes une chance de te revoir. Tu voulais qu’elle parte la première, mais tu fais le premier pas vers le dortoir. Tu n’agis pas habituellement. Tu as pris une fille dans tes bras alors que tu ne supportes pas le contact humain. Mais Bo Ram t’a fait agir différemment, tu ne sais pas pourquoi. Alors que tu lui tournes le dos, tu souris. Tu te dis qu’elle est peut-être celle qui arrivera à éclater ta bulle, la personne dont tu as besoin. Tu n’oses pas aller vers les autres, tu attends que quelqu’un soit assez déterminé pour essayer de savoir qui tu es. Si cette jeune fille pouvait être cette personne, tu serais peut-être finalement heureux.
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