NOM: Park
PRÉNOM: Seon Yeon
ÂGE: 22 ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 30 mai 1989, à Séoul.
GROUPE: DREAM TO COME WOMEN IDOL.
SPÉCIALITÉ: Chanteuse, rappeuse, danseuse.

→ Mon caractère ? Tu veux vraiment savoir ? Alors..

Je suis vraiment une enfant. J'aime raconter n'importe quoi, rire quand sa me chante ou bien encore jouer à la place de jeux. Oui, une vraie gamine.. Mais, avec l'entourage, je ne suis plus moi-même. Toujours renfermée, est-ce le sentiment de rejet ? Je ne sais pas, mais c'est sans doute ça. Je n'aime pas qu'on me juge de trop, ou qu'on puisse me commander. Intelligente ? Oui, mais.. je fournis pas assez d'efforts. Pourtant, pour ma carrière de chanteuse, je m'y mets à fond. À quoi bon être naïve si c'est pour se faire duper par tout le monde ? Je suis une vraie rebelle, une lionne. Je ne me laisse jamais faire. Une manipulatrice tu dis ? Peut-être bien.. c'est de ma nature, quand je n'aime pas, j'utilise cette option. Je suis comme une ombre qui, s'éloigne toujours de son "réel" corps.

→ L'erreur, ça nous tue. La solution, nous libère.

"Dois-je en vouloir à la vie ou à dieu vu que c'est lui qui la propose et en dispose. La vie me fait rire, me fais pleurer, me fait même pleurer de rire c'est juste un rêve dont la mort nous réveille. Neuf mois après ma naissance, on m'apostrophe de là-haut. Si loin de vous, mais si entourée. Je suis devenue une étoile qui scintille."

Le monde, la société, les gens, moi sommes tous irrationnels.. Prises de conscience, observations de comportements anormaux, de sentiments imprévisibles. Je parle de perfection, je l'imagine, je la dessine, je l'assassine, j'en rêve.. Pourtant je ne sais pas de quoi je parle, puisque jamais je ne suis parvenue jusqu'à elle. Je ne l'atteindrai probablement jamais. Parfois, je me surprends à être malheureuse alors qu'il n'y a pas lieu de l'être. C'est sûrement que deux parties de moi se font la gueule.. D'une part, je suis idéaliste; d'autre part je suis pessimiste, défaitiste. C'est comme-ci je passais mon temps à me cacher le fait que j'ai énormément d'espoir; d'amour et d'amitié à donner. Je voudrai trouver ces ami(e)s que je pourrai appeler au firmament : âmes sœurs, moitiés.. J'ai l'impression d'être trop gentille & à la fois trop dure. Je trouve tout injuste; par ailleurs, je ferai du mot "idole" mon métier. Je pense toutefois que ce métier aura le don de me révolter de plus belle. Pourquoi ? Parce que je serai confrontée aux plus grosses injustices qui puissent exister, au plus mesquin des connards de la Terre, à toutes ces choses qui font que le monde est ce qu'il est actuellement. Je devrai rendre mon âme à qui le mérite, mais comment être sûre de rendre son âme si on ne peut soi-même être objectif à 100%? Je suis trop sensible, on me le répète tout le temps. Mais est-ce que ce n'est pas la sensibilité qui nous fait réaliser, et par conséquent avancer ? Après tout, il faut seulement savoir gérer cette sensibilité : ne pas mélanger le côté rationnel & le côté émotionnel même si peu savent le faire. J'crois que c'est une des clefs avec l'argent pour être heureux.. Gérer mes sentiments entraînerait donc un accomplissement énorme : l'épanouissement de ma personne. Je ne sais pas moi-même pourquoi je m'évertue d'écrire tout cela.. Sûrement parce qu'en parler désintéresse les gens. Les feuilles de papier ne se lassent jamais, elles. Je n'arrête pas de me demander ce qu'est la philosophie. Est-ce un mot qui qualifie la vision de chaque personne? Est-ce un mot que l'on a inventé pour faire beau? Selon moi, la philosophie a révolutionné les siècles. De toute façon, je n'invente rien. Le théâtre, les poèmes, la prose, les lettres, le bouche à oreille, l'imprimerie, toutes ces éclosions d'idées.. Qu'est-ce qui fait avancer les Hommes? Qu'est-ce qui fait tourner le monde? Ce sont les idées bordel.. A notre ère, qu'est-ce qui pourrait bien être révolutionnaire? Il semble que tout ait déjà été inventé, il semble que l'on ait déjà tout.. Aujourd'hui, on perfectionne, on améliore, on booste, on peaufine mais on n'innove plus. Tous les biens primordiaux existent. Ce n'est pas comme si l'on ne connaissait pas l'électricité.. Alors qu'appelle-t-on "idole" ?

Je regarde toute cette fausseté et ces fourberies. Je me demande de quelle façon je pourrai échapper au fatalisme : celui auquel nous sommes tous voués, celui qui fait de nous des victimes. Certaines destinées sont inévitables, d'autres le sont moins. Je crains l'avenir, je crains ce sort qu'il nous réserve à tous ; je crains la méchanceté gratuite et je crains encore plus la souffrance. Je crains, mais je n'ai pas peur, parce que dans mon fort intérieur, quelque chose me dit que le bonheur est un état instable, nuancé par des souffrances plus ou moins intenses. Quelque chose me dit que l'angoisse, l'inquiétude sont inéluctablement liées à notre existence. « On doit s'y faire ». Le problème est que j'ai, résolument choisi de ne pas « m'y faire ». Je préfère lutter, plutôt que d'intégrer de façon presque machinale, plutôt que d'accepter tout cela sans rien dire. Et pour preuve, je n'arrive pas à me faire à tous ces gens qui éprouvent le besoin presque naturel voire biologique de détruire tout ce qui les entoure. Je n'arrive pas à comprendre ceux qui peuvent aimer deux mois intensivement, et tout laisser tomber sous prétexte qu'ils « n'ont plus envie ». Les fatalistes auront vite fait de répondre : « Ainsi va la vie. ». Mais ces gens-là doivent aller se faire foutre parce que c'est le genre de phrases dénuées de sens ; c'est le genre de slogans qu'adoptent les faibles, ceux qui se résignent à tout va aux faits accomplis ; c'est le genre de débilités que te sortent ceux qui ne t'écoutent pas ; c'est le genre de discours que te tiendront ceux qui s'en battent les couilles, au fond. Je n'arrive pas à taire certaines réalités que tout le monde essaye d'occulter par quelques moyens. Je n'arrive pas à expliquer ce besoin d'expérimenter sur les autres, de les mettre à l'épreuve comme s'ils étaient réduits au simple statut de « choses ». Je ne peux pas croire que lorsque je suis devant les fans, les personnes me détestant espèrent provoquer de la tristesse, du chagrin, du désarroi. Je ne peux pas croire qu'avec tout ce que j'ai pu dévoiler sur moi, que ces gens aies des paroles si destructrices. Je ne peux pas croire qu’ils se servent de mes faiblesses pour en faire leur propre jouissance. Je ne peux pas croire qu’ils pensent me mentir en me disant « Elle ne le saura jamais. ». Je ne peux pas supporter les « Je t'aime », les « Tu es remarquable » qui ne veulent rien dire. Je ne peux pas blairer cette façon qu’ils ont de me critiquer, et de venir me coller le cul après tout ça. Je haie cette façon qu’ils ont de prétendre m'aimer, & de ne pas savoir prendre parti quand il le faudrait. Je déteste leur flow, parce qu'il n'y a que de la merde dans ce que qu’ils déblatèrent. Je reste fort malgré leur fierté, leur égoïsme, leur hypocrisie, leur mythomanie. Je reste forte sur ce qu’ils leurs incapacité à se ressaisir, à se concentrer sur ce qu’ils ressentent vraiment & non pas sur ce que « les autres » racontent. Je méprise leur vanité, leur avarice, leur misanthropie, leur imbécillité. Je les regarde de haut en bas, eux qui prétendent aimer, comprendre, ressentir, et qui en réalité, n'aimes pas, ne comprends et ne ressens rien. Je les dénigre, pour tout ce qu’ils ont pu me dire, pour toutes ces idées qu’ils ont crée en moi, et qu’ils ont transformé en désillusions. Je ne les maudis pas, eux qui ont dit vouloir tout faire pour me rendre triste, et qui aujourd'hui es la cause de mon bonheur. Je ne veux plus les écouter, eux qui ont toujours eu de bons conseils à donner aux autres, tellement bons qu’eux-mêmes n'ont jamais pris la peine de les appliquer. Je veux qu’ils comprennent ma vie, eux et leurs paroles éphémères, eux et leurs fausses dignités, eux et leurs fausses franchises, eux et leurs fausses valeurs... Ce dont je rêve, c'est de relations humaines réciproques. La réciprocité représente un des aspects de la perfection, de ma perfection. Qui sait, j'ai peut-être déjà réalisé ce rêve dans un sens..

On dit que l'amour est magnifique, qu'il nous ouvre au monde, qu'il rend beau tout ce qui nous entoure, qu'il vaut tous les combats au monde. Quand il est partagé, ouais. Mais l'amour est vache, l'amour est égoïste, l'amour est sadique, l'amour te plante un couteau dans le cœur et le remue dans la plaie jusqu'à l'agonie. Ouais, l’amour, ça n’existe plus.

Jusqu’à maintenant, j’ai vécu dans le creux des mains de mes parents adoptifs. Abandonnée et rejetée, je ne pouvais qu’accepter une tel situation. J’étais beaucoup trop jeune pour comprendre ce genre de chose. Bien qu’en grandissant, j’ai vite compris que la vie que je menais n’était pas la mienne. Oui, c’est une vie que toute personne rêverait d’avoir. Serait-ce une étape de la vie ? Je pense que oui. Avoir tout ce dont tu veux, être la fille chouchouté de ses parents, n’est-ce pas fantastique ? Oui, je l’accorde. Pourtant, l’amour qu’ils me donnaient ne me convenait pas. Les sentiments qu’ils m’offraient était forcé et sans aucun effort. Je le ressentais au plus profond de moi. Une voix me disait « Seon yeon, écoute ton cœur, et fait ta vie comme il se doit ». J’hésitais à devoir tout quitter pour mener ma vie à bien. Et.. Plusieurs mois de réflexions, je fus enfin convaincue. Partir et ne plus jamais revenir. C’était peut-être ce que je devais faire, il y a déjà bien longtemps. Je sentais en moi cette force de combattre, d’aller au bout de mes rêves. Et là, j’ai réussie. À croire que la vie m’avait déjà donné le don de savoir ce que je devais faire. Je n’avais qu’une idée en tête, prouvé que je n’étais pas le genre de personne à rabaisser aussi vite que ça. Bien que des fois, ma sensibilité prend le dessus. En devenant une idole, j’ai pris l’habitude d’être détestée, peu importe. Je ne peux pas reculer, et ce que je suis entrain de vivre est certainement la plus belle chose qui me soit arrivé. Gentille, drôle, attentive, affectueuse, sensible, à l’écoute ? Les mots qui, souvent, me décrivent bien. Je ne suis pas méchante, mais quand il s’agit de quelque chose qui ne me plaît pas, je montre mon côté rebelle et possessif. Je ne suis pas parfaite aux yeux de tous, mais à ma manière, je le suis. Une idole qui a un cœur, tu connaissais pas, hein ?

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