NOM: YANG.
PRÉNOM: Yo Seob.
ÂGE: 19 ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 18 Juin 1992, à Tokyo au Japon.
GROUPE: DREAM TO COME MEN IDOL.
SPÉCIALITÉ: Chant.

Jeong Jin Woon ▬ You Walking Toward Me

→ Petit Prince à ses heures perdues, Yo Seob c'est le grand enfant dans toute sa splendeur, il a beau avoir dix-neuf ans au compteur il a gardé son côté enfantin et cette facilité à s'inventer des histoires incroyables dans un monde imaginaire loin de la réalité. Fragile et solide à la fois, on aurait presque peur de le casser tellement il semble en porcelaine et pourtant il est plus dur à briser qu'on ne peut l'imaginer. Son enfance difficile lui a permis de se forger une carapace plus ou moins solide, elle a lui a appris à jouer la comédie, à faire comme si tout allait bien lorsque tout va mal mais au fond, Yo Seob n'est qu'un enfant apeuré qui manque de confiance en lui et qui a sans cesse besoin d'être encouragé pour continuer à avancer et pour se relever quand il tombe. Mais de ça vous ne l’entendrez jamais se vanter ou même se plaindre.

Mieux qu'un ours en peluche ? Oui Yo Seob est un vrai rayon de soleil, moi je dis préparez votre crème solaire ! Bref plus adorable et plus attentionné que lui ça n'existe pas, il met naturellement à l'aise et dégage une aura si apaisante qu'on en oublierait presque ses défauts (ou pas). Parce que comme tous les princes, Yo Seob est une vraie tête de mule qui n'en fait qu'à sa tête, qui décide de faire ce qu'il veut quand il veut parce qu'il a décidé que ce serait ainsi et pas autrement. Parce qu'il peut être encore plus capricieux qu'un enfant de trois ans, qu'il est le roi des fausses larmes et des moues tristes qui vous obligent à tout lui céder. Il peut vraiment être pire qu'un gosse quand il le veut. De plus Monsieur a son jardin secret, il est plutôt réservé quand il s'agit de parler de sa vie ce qui est assez antithétique puisque c'est un vrai moulin à paroles.

Mais cela ne veut pas pour autant dire qu'il est irresponsable, quand Yo Seob veut quelque chose il est prêt à travailler dur pour l'obtenir car il sait rester motivé lorsqu'il s'agit de réaliser ses rêves. La vie est certes faites pour être vécue mais il n'en oublie pas le plus important.

John Park ▬ Falling

→ « Raconte-moi une histoire .. » dit le Petit Prince.

Il était une fois un petit garçon qui voulait faire de sa vie un rêve et de son rêve une réalité. Il était si impatient de grandir et de visiter ce monde qui le fascinait tant, de rencontrer le grand amour et de ne vivre que pour lui, de ne pas s’inquiéter de ce que demain serait car seul l'instant présent comptait et compterait toujours ... Il voulait quitter cette cage si étroite qui l'empêchait de respirer mais qu'est-ce qu'un petit garçon de ton âge aurait pu faire face à l'hypocrisie de ce monde ?! A part tomber toujours un peu plus bas ... Je suppose que c'est moi, son père qui ait provoqué son mal-être, j'ai contribué à cette mise à l'écart et à ces souffrances perpétuelles qu'il a dû enduré, pourtant .. je n'ai jamais voulu que son bonheur.

Il devait être à peine sept heures du matin quand tu as crié pour la première fois dans ce monde qui s'ouvrait à toi ... à moi et à nous deux. J'ai toujours voulu être père mais ma condition ne me l'avait jamais vraiment permis, quand on aime son propre genre on éprouve quelques difficultés à donner la vie. J'ai longtemps songé à adopter mais quel orphelinat accepterait de donner un enfant à un homme célibataire et par-dessus le marché à un homme gay ?! Alors j'ai continué de rêver à des prénoms que mes enfants auraient pu avoir, Sun Mi pour une fille et Yo Seob pour un garçon. Alors que tous mes amis voulaient des filles pour en faire des princesses moi je voulais un fils pour en faire mon petit prince. Puis un jour mon rêve se réalisa. Elle. Ta mère. Je n'ai jamais aimé les femmes, je n'ai jamais éprouvé aucune attirance pour elles mais cette femme était le rayon de soleil de mon enfance. Mi Young. Elle me fit le plus beau présent au monde, un soir, alors que nous nous étions retrouvés autour d'un verre, moi me lamentant de ne pouvoir avoir de famille et elle se lamentant de ne pouvoir réaliser son rêve de monter sur scène pour chanter.

Ne me demande pas pourquoi elle a accepté pendant huit mois et demi de te porter et de disparaitre quelques jours après ta naissance car cela reste et restera toujours un mystère. Nous étions au Japon le jour de ta naissance, je crois qu'elle rêvait de vivre dans ce pays, c'est pour ça qu'elle me força à prendre un aller-simple pour Tokyo alors qu'elle aurait pu accoucher d'un moment à l'autre. On était le 18 Juin lorsque tu illuminas ma vie et me fit prendre conscience que je ne serais plus jamais seul. Nous restâmes vivre au Japon parce que j'avais trouvé une occasion en or, un job de photographe qui me permettait de subvenir à nos besoins et de pouvoir m'occuper de toi. On ne roulait pas sur l'or mais nous étions heureux.

Et puis chaque jour tu devins un peu plus grand et un peu plus conscient du monde qui t'entourait. C'est là que les choses se gâtèrent pour toi pourtant jamais tu ne me reprochas les moqueries de tes camarades et les regards mesquins des gens dans la rue. Tu disais toujours que tu étais fier de ma différence et de ma capacité à vivre avec alors que mes choix s'imposaient à toi et faisaient de toi la risée des autres enfants. Tu pleurais souvent dans ta chambre et lorsque je te demandais ce qui n'allait pas tu te contentais de hausser les épaules et de continuer à pleurer. On me convoquait souvent à l'école pour me dire que tu t'enfermais pendant des heures dans des salles de classe. Ils disaient s’inquiéter pour toi mais ne faisaient rien pour essayer de t'aider. Moi-même je fus impuissant, n'ayant que trop connu ces mauvais traitements et ces moqueries ...

Tu n'avais que douze ans quand je pris nos affaires pour retourner vivre en Corée et nous permettre de passer à autre chose, tu avais alors terriblement grandi pourtant tu restais ce petit être si précieux et si mignon à mes yeux. Je crois que mon choix de revenir vivre dans mon pays natal fut une bonne chose pour toi, certes je t'avais un peu appris à parler ma langue mais tu fus obligé de tout réapprendre depuis le début, mais le plus important c'est que les gens ici m'avait oublié et te laissèrent bien évidemment tranquille. Tu devins un tout autre petit garçon, si joyeux, si heureux, si sociable, le monde qui t'avait longtemps tourner le dos autrefois s'ouvrait à toi aujourd’hui et tu semblais lui tendre les bras avec grand plaisir pourtant au fond de moi je savais que tu n'oublierais jamais ton enfance et qu'un jour ou l'autre elle serait responsable de choix douloureux.

Mon petit prince, mon rayon de soleil, tu devins un adolescent bien têtu et légèrement capricieux mais j'étais pareil à ton âge, je le suis toujours d'ailleurs. La vie semblait de nouveau nous sourire, un jour tu me fis même la confidence que quand tu serais plus grand tu monterais sur scène pour chanter et montrer à tous ces gens ce que tu valais. Et je savais que tu réussirais, tu avais beau être fragile tu n'en étais pas moins un garçon motivé. Ta mère avait peut-être échoué mais toi tu étais une partie de moi et donc tu étais voué à faire de tes rêves une réalité.

J'avoue n'avoir pas été bien doué pour te répondre lorsque tu fus en âge de me poser des questions. Mais je crois que tu trouvas les réponses tout seul ou peut-être était-ce simplement ta bouille et ta facilité à jouer de tes aegyos qui te permit d'expérimenter tes premiers amours et te premières déceptions. Oh ça ne dura pas longtemps, tu étais jeune et les filles que tu choisissais pas vraiment intéressantes sauf peut-être cette Ji Won. Je crois savoir que tu l'aimais beaucoup mais qu'elle ne voyait en tant qu'un ami, un très bon ami sûrement le meilleur qu'elle ait jamais eu. Elle te comprenait mieux que personne, c'est sans doute pour ça que jamais tu ne lui avouas tes sentiments. C'est elle qui t'encouragea dans ta quête pour réaliser ton rêve.

Et puis un jour tu as pris tes affaires et m'a dit que tu avais réussi et que tu partais pour réaliser ton rêve. Je ne m'attendais pas à voir ce jour arriver de sitôt, bien sûr j'étais heureux que tu entres dans cette académie, de savoir qu'elle t'avait accepté et surtout de savoir que tu allais pouvoir montrer aux autres qui tu étais mais au fond de moi je te perdais. Tu avais beau me dire que ce n'était pas un adieu mais un simple au revoir ce fut difficile de te laisser partir. Ce jour devait arriver, évidemment, tous les enfants quittent le nid mais j'aurais aimé que ce soit le plus tard possible.

« Et comment se termine l'histoire ? » demanda le Petit Prince.

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