Si il avait voulu, si il avait eu le cran, il serait parmi ces étudiants. Les observant par delà les stores du bureau de l’infirmière. Cette dernière qui lui racontait encore une histoire invraisemblable arrivée ce matin. Pour marquer son intérêt, il hochait simplement de la tête. Air lasse Au fond, il s’en fichait royalement. Préférant observer le ciel que la photo de son petit ami qu’elle présentait à tout le monde, il deviendra bientôt aussi célèbre qu’une idole... pour son talent de la supporter, ce mec, pensa-t-il. Sa tête permutât quelques secondes, un fin sourire et il regarda de nouveau vers l’extérieur. Son doigt s’appuya contre un des stores pour mieux voir. Au lieu de parler, elle pourrait faire le ménage, conclut-il, grimaçant en voyant son doigt recouvert d’une couche de poussière. Il en éternua par la même occasion et préféra mettre les voiles, prétextant pour cela un rendez-vous. Pourquoi ne l’avait-il pas fait avant ? Il y avait une meilleure vu dans ce bureau. Rentrant dans la salle, qui lui était destiné pour son travail ; il se prépara pour le prochain patient. À mettre au féminin, plutôt. Se lavant les mains après l’attaque bactérienne qu’il venait de subir, le jeune kinésithérapeute prépara la pièce à la suite de cela. La table de massage, il priait pour qu’elle n’est pas trop forcée cette fois. Plus on en faisait voir à notre corps, plus lors de séance de massage on venait à dérouiller, pendant et surtout après. Il avait beau ménagé les personnes, il ne faisait pas des miracles non-plus.

Quelqu’un vint à toquer à la porte. Déjà ? Si oui, elle serait en sacrée avance. Ouvrant lentement la porte, il eut affaire à une toute autre personne. Une jeune étudiante, aux regards remplis de larmes, elle lui indiqua son doigt. Il leva un sourcil, sceptique de sa requête. Voyant qu’il n’était pas prêt à ouvrir la bouche pour demander le fin mot de l’histoire, elle prit cette initiative ; « Il s’est coincé dans la porte et regardez ! Mais, regardez ! » Approchant son doigts aussi près de son visage, il ne pouvait voir autre chose. Se moquait-elle de lui ? Il attrapa sa main et la tira vers lui puis, taponnant sur l’étagère non-loin, il prit un coupe-ongle et le fit à sa place. Un ongle cassé. A l’état de sa peau, la porte ne s’était pas refermée violemment. Au pire, elle aurait un bleu. « Pauvre chou’ ! » Prenant son index, il le fit glisser sous l’écriteau de sa porte ; « Ki-né-si-thé-ra-peu-te. Répète après moi.. Ki-né.. Bon tu m’as compris. Pas infirmier et encore moins, esthéticienne, ok ? » Le regard de la jeune fille était effaré. Un ongle coupé alors que les autres étaient fraichement manucurée, rouges avec des petites paillettes et de jolies nœud noir en bout. De quoi s’imaginer ce qu’elle faisait de ses dix doigts. En gros, rien. Elle le frappa à l’épaule, à plusieurs reprise et augmentant la force de frappe. Sans un mot, seul des gémissements bizarres, elle partit en courant. « Mais… c’est quoi son problème… » Choqué d’un tel comportement, il la regarda filer. Loin d’imaginer, qu’elle puisse venir lui parler pour se confier ou tous simplement parler du beau temps avec lui. Il lui avait détruit sa french-manucure. Il n’était pas psychologue, déjà qu’il avait du mal avec ses collègues de travail alors, les élèves… Pitié. En plus à cet âge là, cela devait être histoire d’amour par-ci, meilleure amie par-là. Une période qu’il ne souhaitait pas revivre. Secouant la tête face à un tel comportement, il fit volte-face pour ensuite retourner dans sa salle. Seulement, sa patiente se trouvait déjà là.
« Oh.. Hyo Sung. Toujours à l'heure... », devait-il parler de cette altercation avec elle.. De toute manière, il n’y avait rien à expliquer. Si elle le souhaitait tellement, elle arbora de elle-même et il répondra. Sa logique en était telle. Après un laps de temps à cogiter, il lui indiqua de rentrer ; « Je t’en prie. »Empoté avec les filles, il n’en était pas moins galant. Par moment.