NOM: Kang.
PRÉNOM: So Ra.
ÂGE: dix-neuf ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Le dix-huit février à Seoul.
GROUPE: DREAM TO COME WOMEN IDOL.
SPÉCIALITÉ: Actrice.

→ Une boule de nerf. Une pile électrique. Appelez la comme vous le voulez mais So Ra est dès plus extravertie et elle ne se fait pas prier pour s’extérioriser. Certains la trouvent insupportable, d’autre diront adorable. Qu’importe les remarques à son sujet, dans tous les cas, elle n’en fait qu’à sa tête. Esprit de contradiction, esprit grand ouvert, elle est curieuse par nature et instaurer des limiter ne sert à pas grand-chose avec elle. Câline, douce mais par moment trop bruyante, ajoutez à tous ceci sa maladresse et il suffit de s’installer sur une chaise bien confortable pour rire toute la journée en la voyant simplement agir. Pour ne rien arranger, elle est assez folle et dès plus maladroite. Kamikaze, souvent courageuse et téméraire pour les choses les plus dangereuses, elle en oublie par moment les risques. Inconsciente ? Oui, c’est ça. Pour elle, la vie est un jeu dont il faut profiter au maximum. Broyer du noir, non merci. Elle est souriante et il est rare de la voir triste. Si ça venait à arriver, c’est qu’il y a eu vraiment quelque chose de grave. Avec ce sourire au bord des lèvres, on pourrait la penser naïve. Bah détrompez-vous. Le premier qui la sous-estime, ne le fera qu’une seule fois. Notre jeune demoiselle aux airs sans défenses est dès plus vicieuse et intraitable ; on ne moque pas d’elle indéfiniment ! Alors leurrez vous en voyant sourire pour vous jouer d’elle, mais surveillez vos arrières ; c’est pire qu’un boomerang, avec quelque intérêt.. bien sure. Elle est aussi sans-gêne. D’une franchise déroutante, elle a du mal avec le maniement du tact.. L’hypocrisie, elle n’en ai pas adepte. Elle n’aime pas quelqu’un, elle ne s’amusera pas à dire le contraire. Elle ne sait pas mentir en plus et elle a du mal à le cacher quand un truc ne plait pas ; tous ceci se voient à sa tête, étant dès plus expressive. Cependant, il peut lui arriver de se montrer intimidée et perplexe envers certaines personnes. Dans ces cas là, le plus régulièrement s'est du à un charisme venant d'eux ou tous simplement, qu'elle reste perplexe sur votre cas... A part cela, elle est persévérante dans son travail mais, elle apprécie fortement aussi se la couler douce sur un canapé ou au soleil. Malheureusement pour vous, elle aime trop dormir et le pire, c’est qu’elle a le sommeil lourd et est somnambule.. Elle n’a jamais vraiment connu l’amour. Elle est dès plus fidèle en amitié et ne manque pas d’être à l’écoute, si il le faut. En plus de cela, elle ne se gênera pour frapper celui ou celle qui fait souffrir un de ses proches. Certes, elle en a pas la carrure, mais elle peut se montrer violente.. Quand elle veut. Gourmande, très sportif, elle sait comment éliminer tous ce qu’elle ingurgite. En gros, c’est une jeune femme qui souhaite simplement croquer la vie à pleine dent ; D’accord, elle ne fait pas dans la demi mesure et elle a tendance à être très impatiente. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? On ne peut pas plaire à tout le monde. Et cela, elle l’a bien compris.

→ Je ne sais pas, si j’étais tous simple un enfant non-désiré ou parce que j’étais une fille… Ma mère me donna la vie et déserta aussitôt la maison. Je n’ai jamais vraiment su. J’étais trop petite. Mon père s’occupait de moi tant bien que mal. Lui, le roi aux deux mains gauches, avoir un bébé sur les bras, mais où allons-nous ? Cependant, ce fut à cet instant qu’il m’a aimé pour la toutes première fois. Ces yeux de bambins émerveillés à la moindre petites choses, ce gosses qui riait à ses cris de désespoirs et pleurait pour un caprice. Je ne connaissais rien. Je découvrais. Maman revenait après deux ans de silence radio, de temps en temps quand, l’argent lui manquait et aussi d‘attentions... Mon père n’est pas de ceux qu’on appellerait des Lumières. Un peu trop naïf, il pensait faire le reste de sa vie avec elle et disait amen à tous ces désirs. Puis, trois mois plus tard, elle n’était plus là. Les économies en poches, elle était partie se la couler douce. Dans la panade, mon père faisait en sorte de gérer son rôle d’homme de la maison. Je n’avais que six ans, j’étais gardée par ces amis dans un vulgaire garage, qui nous servait de foyer. Alors qu’on croulait sous les dettes, on était tout de même heureux. C’est dans cet endroit que je découvris ma passion pour la musique. Il jouait avec son groupe. Un groupe qu’il avait formé depuis l’adolescence, d’après lui, je fus mes premiers en dansant sur une de leurs musiques des Beatles.
L’argent avait du mal à rentrer mais, on faisait avec. Pauvre, mais heureux. Ayant grandi ainsi, je ne me posai pas de questions sur notre état financier. Seules les remarques de mes petits camarades me firent douter. A cette époque, je ressemblais plus à mec qu’à une jolie fille. Je me servais des habits de mon père et j’avais pris certaines de ces manières. Oui, j’étais loin d’être une mignonne fillette. A cause des ces moqueries, je me fis rapidement remarquer par le corps institutionnel. Renvoyée trois fois, la première pour avoir cassé le poignet d’un garçon, la deuxième pour avoir saccagé une salle de classe et la dernière, pour mon nombre incalculable d’absences… Eh oui, je n’étais pas une élève disciplinée. Je savais mes leçons, je connaissais tous. Mais l’environnement, l’ambiance me rendait folle. La réaction de mon père ? Il en rigolait. Oui, les responsabilités parentales, il ne connaissait pas. J’ai grandi en apprenant par moi-même. Les différentes copines qu’il ramenait à la maison, devenaient des mère d’une semaine, voir trois jours. J’étais une petite fille, qui grandissait dans un contexte purement masculin alors, il fallait bien que je m’informe dès qu’on m’en donnait l’occasion. A coté de l’école, je pris un petit bouleau où je distribuais des publicités pour pouvoir me payer des vêtements. Je voulais être une fille, une femme à ses yeux. C’est fou comme, les amourettes peuvent nous faire basculer. J’étais amoureuse d’un garçon, qui ne voyait en moi la bonne copine. Ou plutôt, le bon copain. Une jolie robe rouge carmin, des escarpins noirs, maquillée, les cheveux bouclés, je m’avançais vers lui. J’attendais tous de ce moment et au final, rien. Je me pris un bide monumentale face à mon premier amour. Je l’ai vite détesté. Pour son sourire en coin, son silence, ses regards à droites et à gauches, je lui ai mis une claque. C’est excessive, je sais. Bon Dieu, un compliment ça n’a jamais tué personne ! Si il savait tous ce que j’avais fait… Les matins où je bossais sous la pluie, je le détestai parce qu’il ne m’aimait pas. J’étais stupide. Tellement que je pris rapidement mes jambes à mon cou.
Ce fut la première et dernière fois que je fis un tel effort pour un mec. Enfin, je suis restée très féminine mais pour mon plaisir, en aucuns cas pour ceux des autres ! En larmes chez moi, je fis rapidement réconfortée par les âneries de mon père. À seize ans à peine, il m’offrit un verre de sake pour me remettre les idées en place. Quand je vous dis, qu’il est… Cool. Je noya mon chagrin dans l’écriture. Je passais mes nerfs avec les différents sports. Je composai pour m’aérer l’esprit, me défouler en dansant. A l’école, je trouva refuge dans l’atelier théâtre où je m’amusais de plus en plus avec les élèves de cet atelier. Puis, la reine mère refit son come back. Malheureusement pour elle, j’étais au courant et plus aussi innocente, qu’il y a dix ans… Prétextant qu’elle ne supportait plus être la fée d’un logis aussi médiocre, élément qui ne lui donna aucune excuses pour s’être tirée avec l’argent, elle voulait rattraper le temps perdu avec moi. J’y ai pensé à la seconde chance. Mais non. Violente dispute. Une entrée de mon père sur le champ de bataille. Une intervention de trop qui me fit apprendre la réalité sur ma naissance. Mon père n’était pas le mien. Elle avait eu un amant… Cet amant était mon père. On va dire que j’ai réagis comme à chaque événements traumatisants pour moi et ses mots blessaient en plus mon père alors, j’ai frappé. La voir disparaître était ma seule préoccupation. Elle me faisait horreur. Mon père m’arrêta. J’aurai pu continuer encore longtemps, encore et encore. Je me débattais. Des cris, des larmes, tous les noms désagréables à son encontre, je la haïssais pour nous avoir pourri la vie, pour avoir fait souffrir MON père. Il était, est et resta ainsi. Je ne voulais plus l’entendre.
Suite à cela, nous eûmes plus aucunes nouvelles d’elle. J’évitais le sujet sur mon vrai père. Le grand gamin qui me servait de père, se montrait peu à peu adulte depuis cette nouvelle. Mais je voulais reprendre ma vie telle quelle. Oublier. Faire comme si rien ne s’était passé. J’ai qu’un père. Incapable de m’arracher un mot, il redevint rapidement lui-même allant jusqu’à me proposer un joins ; ça détend, disait-il. Totalement lui-même. Monsieur peace and love réussit à ouvrir son propre garage. Au final, nous avions un garage où nous vivions et un autre où il travaillait. Amusant ? Enfin tant qu’il ne ramenait pas son boulot à la maison… Je finis le lycée. J’étais précoce pour mon âge selon mes professeurs, même si dès plus indisciplinée. Incapable de savoir où était ma place dans cette société, j’étais prête à collectionner les petits boulots pour aider mon père. Je m’amusais à jouer quelques pièces de théâtres dans des petites salles avec des amis pour amasser un peu d’argent puis, un défi en entrainant un autre, je me décidai à passer un casting. Je fus remarquer pour mon talent d’actrice. Moi, la petite fille non-désirée, la fille qui ne savait où était sa place, je trouvai refuse dans la comédie et me rendis alors dans cet prestigieuse école.
Loin de mon père, oui ce fut dur. Heureusement, je trouvai de l’aider par le biais de mon correspondant japonais, qui m’aida à se familiariser avec les lieux. Bon, ce n’était pas chose facile pour lui, je me perds facilement et aucuns sens de l’orientation… Kyoto ? Moi, j’aime bien puis, j’ai un rêve à accomplir ; celui d’être une grande actrice car, il n'y a qu'en faisant cela que je prends véritablement mon pied ! Et, j’y arriverai ! Hwaiting !

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