IDOL WO PRODUCE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Kang So Ra
Kang So Ra




panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. 209892001331572930
messages : 231
date d'inscription : 02/03/2012
pseudo : max.
âge de la célébrité : dix-neuf ans.
copyright : snoopie.
citation :
Do you know what is the problem in this world ? Everybody wants a magic solution for their problems, but nobody actually believes in magic...


panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. _
MessageSujet: panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.   panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. EmptyJeu 8 Mar - 22:15

panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. Tumblr_m0chw3I9bQ1r53r8ko4_250

Ces doigts dans ses cheveux, des mains passant sur les voiles de sa robe, ses sourires gênés face à tous cette attention, la jeune femme en rigola nerveusement et les repoussa par la même occasion. Tellement habituée à passer outre tous ces choses superficielles. Tant de compliments, qu’elle accepta en souriant gentiment. Puis, égale à elle-même, elle faisait le pitre entre deux scènes pour ce TD. Un court métrage mise en place avec un groupe d’étudiantes, où elle jouait une de ces filles imbus d’elle-même, aux tendance mégalomane. Sans faire attention aux aiguilles qui tournaient, le temps passait tellement vite lorsque l’on s’amuse, elle s’étonna de voir l’heure inscrite. La plus part de ses camarades rentraient chez elles, elle, elle n’avait que sa chambre à Idole Wo Produce. Alors, ni une ni deux, elle s’empressa de réunir ses affaires et de mettre les voiles. Elle n’eut même pas le temps de se rhabiller plus ‘normalement’. Dans l’ascenseur, elle regarda un temps son reflet dans les miroirs qui jonchait les murs de l’habitacle. Lui rappelant tristement un passage son adolescence, elle s’efforça de sourire pour faire bonne figure, entre les logeant et les employés de l’hôtel, ici présents. S’empressant d’attraper le premier bus, elle manqua de tomber la tête la première dans celui-ci. Important soupire. Elle s’assit lourdement sur le premier siège à sa portée. Presque vingt-deux heure. L’internat devait avoir fermer ses portes. Elle priai pour une toute autre échappatoire. Cependant, ses prières furent belles et biens vaines. Les portes étaient fermée. Qu’ai-je fait pour mériter cela, marmonna-t-elle, les mains agrippées à la grille, la tête entre les barreaux. Enfermée à l’extérieure, drôle de situation. Se rappelant alors d’une chose, elle se souvint d’une fenêtre donnant sur la rue. Bon, elle n’était pas en tenue adéquate pour faire de l’escalade mais, quand faut y aller, faut y aller.
Ôtant ses talons après avoir remarqué la fenêtre entrebâillée, elle saisit alors sa chance. Telle un primate -pas douée faut l’avouer- elle entreprit son ascension suicidaire. Enfin arrivée, elle se hissa sur le bord de la fenêtre. Une envie telle que dans une célèbre série de crier ; yatta ! Seulement dans ce cas-là, pour continuer à se la jouer discrète, seul un grand sourire s’afficha et en vint à se féliciter intérieurement. Maintenant la descente. Ce n’était pas haut de l’autre coté, selon elle. Elle se glissa donc furtivement à l’intérieure. Cependant, un mauvais calcul de l’envergure de la hauteur lui suffit à se vautrer littéralement sur le sol. D’un bon, elle se releva automatiquement et tout en automatisme, elle vint à proclamer ; « Je vais bien, rien de casser ! Ne vous en faites pas ! » Les talons dans les mains, les cheveux dans tous les sens, son sers-tête tombé devant ses yeux, une de ses mains agrippées à sa robe pour qu’elle ne remonte pas. Pour finalement se rendre compte ; personne ne semblait être dans les parages. Ouf. Elle reprit une allure plus décontractée et se recoiffa grossièrement, sans se soucier si elle faisait pire que mieux…
Par défaut, elle prit la direction de la chambre. Cependant, elle se ravisa. La fatigue n’était pas présente et préféra opter pour un vagabondage dans les locaux. Elle tentait tant bien que mal de s’habituer à l’obscurité et après deux chaises et trois tables rencontrées avec fracas, elle arriva en salle de musique. Tous paraissait si calme. Pourtant, la lumière allumée, elle pensait aussi avoir entendu quelqu’un… Surement son imagination, ce ne serait pas la première fois qu’il lui joue des tours. La luminosité visait l’endroit où se situait les instruments, des feuilles éparpillées sur le haut du piano semblaient être des paroles de musique. Un rapide coup d’œil, elle reporta rapidement son attention sur la batterie. Elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire à la vue de cette instrument. « Daebak !! » Sa main sur sa bouche pour étouffer l’exclamation. Souvenir, souvenir. Étais-ce la soirée nostalgie ? Sa patrie lui manquait. Il y avait beau y avoir ses amis. Sa famille, son père, lui, n’était pas avec elle. Son humour particulier, sa maladresse légendaire -dont elle a hérité sans être pour autant sa fille biologique…-, son air potache et son attitude si cool, elle avait beau être indépendante. Quand quelqu’un lui manquait, c’était instant nostalgie. Elle le dissimulait derrière ses grands sourires et ses blagues débiles. Néanmoins, à cet instant, à l’abri de tous, son regard n’avait pas la lueur de l’espièglerie. Doucement, elle s’assit derrière l’instrument. Elle avait l’impression d’être retournée en enfance. Autre âge, autre pays, autres contexte. Elle avait bien grandi. Une pichenette sur les cymbales, le bruit résonna dans la pièce. Une brève regard autour d’elle sans réelle attention et efficacité avec l’obscurité, il y aurait très bien pu y avoir une personne tapi dans l’ombre ; elle ne l’aurait pas remarqué. Seule dans la lumière. Les baguettes près de la grosse caisse, elle les empoigna et eût un moment d’hésitation. Elle risquerait de se faire entendre. La porté était fermée. La salle devait être insonorisé pour les cours à coté, non ? Gardant fermement les bouts de bois dans les mains, elle se releva pour se diriger vers les feuilles abandonnées sur le piano.
Qui pouvait bien oublier cela ? Elle prit une des feuilles et lut rapidement. Une étrange sensation. Cette musique semblait la toucher. Il était inconcevable de laisser un tel trésor à porter de tous. La personne s’était surement absentée un temps et allée revenir ; elle ne devrait donc pas trop trainer ici. La feuille encore dans la main, elle se retourna aussi sec en entendant un bruit derrière elle. En effet, elle n’était plus toute seule. Et pour cause, entre tous les étudiants de l’établissement, elle devait tomber sur lui. Avalant difficilement sa salive, elle s’apprêta à ouvrir la bouche pour parler mais, sentant les mots s’évanouir peu à peu qu’ils remontaient le long de sa gorge. Elle se ravisa. Bafouillant à la place, elle resserra ses baguettes d’une main et ne savait plus que faire de la feuille tenue dans l’autre. Elle ne pouvait non-plus croiser son regard, ses yeux s’abaissèrent et elle ne vint finalement qu’à sortir ; « Salut. » Intérieurement, elle avait des envies de meurtres contre elle-même. Sa palette de vocabulaire était si médiocre en sa présence. Puis, à cette heure, ne pouvait-il pas dormir comme tout le monde ? Et… Elle aussi, dans ce cas ? Ses yeux se reposèrent sur la feuille et elle regarda alors, successivement celle-ci et Yong Guk. « ah… oh.. Euh, c’est à toi ? » Après révision de pratiquement toutes les syllabes, elle vint à constituer une phrase, une petite phrase. Félicitation, il y a du progrès. Elle lui montra alors la compo'.
Revenir en haut Aller en bas
http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t71-so-ra-topics#274 http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t58-so-ra-in-da-place http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t72-so-ra-links#277
Bang Yong Guk
Bang Yong Guk

•La musique est le domaine des démons.



panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. Tumblr_m0u65n7xGh1r2z1dao1_250
messages : 219
date d'inscription : 04/03/2012
pseudo : Zillouh
copyright : Zillouh

FIRST LOVE
→ surnom: YG ; RedBunny.
→ relations:

panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. _
MessageSujet: Re: panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.   panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. EmptyVen 9 Mar - 16:47




Une feuille, vide, blanche. Rien de plus déprimant. Et tant de notes qui se bousculaient dans ma tête alors que je ne trouvais pas de stylo. Rien pour coucher sur le papier ce qui me venait, ce qui affluait et m'envahissait.
C'était une véritable torture.
Je soupirai fortement et fouillai dans les poches de mon pantalon à la recherche d'un quelconque crayon perdu : peine perdu, je sortais d'un entraînement de danse, et je veillais toujours à ne rien avoir qui puisse se révéler dangereux sur moi lors de ces séances.
Ronchonnant, mécontent, je me dirigeai alors vers l'une des salles de classe environnantes. Je finirais bien par trouver un stylo abandonné par quelqu'un, non ?

L'école était plongée dans le noir, le silence, alors que nous devions tous être couchés. J'aurais du être dans ma chambre également, mais on ne m'embêtait que rarement avec mes sorties nocturnes : tous savaient que je fuyais l'ambiance sordide de ma chambre pour créer ce qui serait peut-être, avec un peu d'espoir, un morceau avec un quelconque potentiel. JongUp devait surement être en train de dormir, ou autre. Je n'y apportais pas grande importance, les préoccupations de mon colocataire étant tout sauf intéressantes, de mon point de vue.

Allumant les lumières petit à petit sur mon passage, je balayais le sol, les tables, tout des yeux, à la recherche du petit trésor d'encre, qui me sauverait. Avant que mon morceau ne s'échappe. Et que j'enrage contre ma propre stupidité.

Deux salles, trois salles ... Toujours rien. Je m'étirai souplement, faisant doucement craquer mon épaule qui avait pris un choc quelques jours avant, afin de la faire travailler. J'avais encore mal mais la glace avait fait son effet, et je pouvais à nouveau travailler. Ma voix était revenue petit à petit également. Dans le fond, je me sentais mieux. Mais ce sentiment de devoir absolument écrire me mettait les nerfs à vifs et réduisait à néant les efforts faits ces derniers jours pour me ménager.

C'est dans la septième salle que je m'y la main dessus : la salle des professeurs, pour être exact. Un petit pot trônait au milieu d'un bureau, renfermant quantité de stylos salvateurs.
Je m'étais empressé d'en prendre trois, par pure précaution, et retournai dans la salle, attrapant au passage mes feuilles de papier. Je m'assis par terre, au milieu de la raie de lumière que créait la petit lampe, et me mis à griffonner.
Une ligne, deux lignes. Dix. Une multitude. Les mots défilaient, l'encre coulait, sans cesse, et les notes résonnaient déjà dans ma tête. J'avais besoin d'un compositeur. D'un danseur. J'avais besoin de tellement de choses pour parfaire ce morceau, si cela était possible, que je faillis en perdre ma motivation. Mais dans le fond, ce n'était pas important. Coucher ces paroles sur le papier l'était bien plus.

Laisser ma marque.
Voilà ce que je souhaitais. Laisser ma marque sur le monde de la musique, que ce soit par ma voix ou par mon texte. Ma vie ne se résumait qu'à ça, et je m'en étais rendu compte depuis longtemps. C'était d'ailleurs l'une de mes grandes fierté. Je n'avais pas particulièrement d'intérêt pour les gens, pour l'humanitaire. Je n'avais pas pour vocation d'aider mon prochain, de créer des vaccins pour sauver des vies. Non, ma vocation résidait dans ces paroles et cette infime conviction que je pouvais le faire. Que malgré le niveau requis, les efforts à fournir, encore et toujours, je réussirai à marquer ces esprits qui me remettaient sans cesse en question.
La critique ne me dérangeait pas, tant qu'elle était fondée. Mais je voulais atteindre la perfection. Je travaillais pour. Je savais bien que ce n'était pas possible, en soit, mais c'était mon but tout de même : toujours plus loin.

Alors que je j'achevais mon texte, mon écriture brouillée par l'empressement, j'entendis ce bruit, une chute, puis des paroles lancées dans le vide. Il y avait quelqu'un. Qu'importe où, qui c'était, et qu'on me laisse tranquille habituellement. Mieux valait que j'aille déposer ces stylos en salle des professeurs avant que l'on ne s'aperçoive de l'intrusion nocturne. Je reviendrai ensuite me relire et travailler sur mon rythme. J'avais déjà une idée toute faite de la bande sonore, et je ne voulais pas la perdre.

Mais quand je revins, je n'étais plus seul : je n'avais pas halluciné en entendant des voix venues de nul part.
So Ra. So Ra qui avait dans les mains ces précieux papiers que j'avais lutté à obtenir de moi-même. So Ra qui semblait de nouveau mal à l'aise, comme gênée de ma présence. So Ra qui allait me rendre fou à force d'agir ainsi avec moi.

" Salut. "

Salut ? Oui, salut. Salut, pourrais-tu lâcher mon travail et partir s'il te plais ?
Je n'avais pas envie qu'elle lise mon travail. Je n'avais pas envie qu'elle se moque. Mais quelque chose m'empêcha de proférer ma requête. Une lueur, certes faible, mais tout de même, dans ses yeux.

" Ah … Oh ... Euh, c’est à toi ?
- Bonne déduction, princesse. "

Oh, je le vis le rouge monter à ses joues. Je m'y attendais, j'y étais préparé. Je savais, dans le fond, malgré le fait que je le nie, que j'avais cet effet sur elle. Les petits sourires, les compliments, tout ça n'était pas fait pour moi, je n'en usais donc pas. Mais So Ra ... Elle paraissait touchée par la moindre petite chose que je pourrais faire. Comme en ce moment, alors que je la fixe du regard, caressant ma lèvre inférieure doucement de mon doigt, ancien tique nerveux.

" Si ça te dérange pas, j'aimerai les récupérer. "

Je n'attendis pas de réponse et tendis tout de suite la main vers elle, afin qu'elle me rende les quelques feuilles.

" Tu ... Tu as lu ? "

Je ne savais pas si je voulais entendre la réponse. Je me laissais tomber alors violemment par terre et la regardai droit dans les yeux.

" Lire le travail des autres, c'est franchement pas cool. Heureusement que t'es actrice. On aurait pu croire que tu voulais pomper mon boulot. "

Faisant craquer mes mains au niveau des phalanges, je levai les yeux au plafond, et m'allongeai soudain, fredonnant mon morceau lentement, ma voix rauque résonnant entre les murs insonorisés de la pièce. Elle allait bien finir par me les rendre, de toute façon. Autant que j'use de ce temps de manière productive.



Dernière édition par Bang Yong Guk le Mar 20 Mar - 19:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t97-yong-guk-la-musique-est-le-domaine-des-demons http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t94-yong-guk-there-s-no-place-for-useless-feelings http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t96p15-yong-guk-one-voice-rising-in-the-night
Kang So Ra
Kang So Ra




panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. 209892001331572930
messages : 231
date d'inscription : 02/03/2012
pseudo : max.
âge de la célébrité : dix-neuf ans.
copyright : snoopie.
citation :
Do you know what is the problem in this world ? Everybody wants a magic solution for their problems, but nobody actually believes in magic...


panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. _
MessageSujet: Re: panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.   panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. EmptySam 10 Mar - 14:16

panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. Tumblr_m0jyawTakQ1qbgtddo2_250
Trop de déjà-vus s’additionnaient en elle. Cette robe, cet homme, cette gêne, elle avait ressenti cela dès sa première déclaration. Retour à l’état de pauvre gamine, amoureuse d’un mec qui la voyait uniquement comme une copine, voir un bon copain voyant son style de l’époque. Son regard qui pétillait d’une lueur à chaque chose faite par lui, une oreille toujours attentive à ces mots, elle l’avait aimé. Seulement, elle ne rentrait pas dans la norme des filles avec qui ont sort. Oui, il y a une norme entre guillemets. Ces filles belles, charmantes, qui sentent le parfum fruité, ses yeux doucement maquillés, qui fait des trucs de filles avec les copines. Pas une qui portait des T-shirts et pantalon larges, prête à foutre un coup à la fierté masculine, elle était la bonne copine et elle pensait s’accommoder uniquement de cette place. Puis, lors de certaines rencontres, elle avait envie de plus. Certes, Yong Guk n’était pas comme ce garçon de l’époque. Elle n’avait jamais osé avec lui. So Ra restait dans son coin à l’observer, à admirer son travail en l’écoutant lors des cours de chant où elle n’était pas conviée. Puis, dès qu’il y avait une confrontation avec lui, elle bafouillait et mettait rapidement les voiles. Comme si, au fond d’elle, elle savait et redoutait. Elle avait évolué. Elle était devenue une jeune femme. Cette robe le montrait parfaitement, même si elle avait encore l’impression d’être déguisée qu’autre chose ; elle n’était plus ce garçon manqué. Mordant ses lèvres en voyant la mimique du jeune homme, elle cessa en se rendant compte. La confirmation tomba, un surnom se découvrit et elle sentit son visage s’enflammer. Qu’est-ce qu’elle pouvait être ridicule. Faites que ce ne soit qu’une impression, un sentiment que nos oreilles s’enflamme alors que nous paraissons toujours aussi stoïque. Malheureusement pour elle, elle rougit aisément et trop expressive pour cacher quoique ce soit. En un claquement doigt, elle aurait apprécié redevenir la So Ra, égale à elle-même et toujours décontracte avec tout le monde.
Son regard descendit sur le bout de papier. Se rappelant de quelques phrases, ancrées dans son esprit, cette musique l’avait touché. Entendant qu’il souhaitait la récupérer et cette main tendue. Sans l’expliquer, elle hésitait. Finirait-elle dans un tiroir de sa table de chevet ? Allait-il mener cette musique jusqu’au bout ? C’était son travail à lui et pourtant, elle craignait ne pas pouvoir l’entendre un jour sur un CD. Elle deviendrait surement sa première fan. Ses yeux remontèrent peu à peu de sa main jusqu’à son visage. L’avait-elle lu ? Elle était une piètre menteuse alors, dire le contraire n’aurait servi à rien. Baissant son regard comme un enfant qui aurait fauté, elle le planta dans son cou. La curiosité était un vilain défaut et elle ne faisait rien pour le corriger. Au fond, selon elle, ce n’était pas un si mauvais défaut. Cependant à cet instant, elle sentait la culpabilité de son geste. Puis, une part resurgit ; si je ne l’avais pas lu, je n’aurai pas découvert cette part de lui. Un mince sourire. Elle hocha de la tête à sa remarque de vouloir être actrice et non, chanteuse. Si elle avait voulu, elle aurait pu devenir la Phil Collins à la manière coréenne et féminine avec son talent de joueuse de batterie, si si ! …Hm, ne vaut mieux pas, qu’elle sorte cette ânerie. « Je… » Le voyant se laissait tombé au sol, elle l’observa le temps que son regard ne soit plus posé sur elle. Un léger sursaut à ces phalanges craquer. Lentement, c’était comme si elle se sentait dépourvue d’un poids sans son attention dirigée vers elle, comme le regard du jeune homme se fixa sur le plafond. « Je suis désolée… je l’ai vu sur... et je n’ai pas pu m’empêcher de lire par curiosité. Ce n’est qu’après que je me suis doutée que quelqu’un allait revenir les rechercher… cela aurait été stupide de laisser un tel travail à porter de tous. Elle m’a touché… » C’était bien la première fois qu’elle parlait autant avec lui. Des manies nerveuses lors de ses explications, la voix tremblant par moment, elle levait de temps à temps les yeux au plafond de crainte qu’elle ne croise son regard alors qu’elle parlait. Comme pour faire abstraction de sa présence, mais sa voix se faisait entendre, sa présence ressentir…
Un instant, elle l’écouta sa voix fredonner. Seuls dans cette pièce ; hors espace, hors temporel, elle aurait aimé l’écouter encore un peu plus dans cette bulle. Cependant, elle devait l’enquiquiner. Une pour avoir lu son travail, deux pour être encore la feuille dans les mains telle une cruche. Une fois son fredonnement terminé, elle s’accroupit près de lui et lui tendit la feuille. « J’aime beaucoup. J’espère qu’elle sera un jour au top des charts…Alors, si tu souhaites une joueuse de batterie pour la mélodie, je pourrai toujours… hm, je suis ridicule.. » Le dernier instant à penser à voix haute, elle avait lors de sa proposition indiquée les baguettes en les agitant et se ravisa en remarquant son comportement. N’importe quoi, elle baissa ses yeux sur le sol et une fois la feuille prise, elle s’apprêtât à se rendre vers la batterie pour déposer les baguettes.
Revenir en haut Aller en bas
http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t71-so-ra-topics#274 http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t58-so-ra-in-da-place http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t72-so-ra-links#277
Bang Yong Guk
Bang Yong Guk

•La musique est le domaine des démons.



panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. Tumblr_m0u65n7xGh1r2z1dao1_250
messages : 219
date d'inscription : 04/03/2012
pseudo : Zillouh
copyright : Zillouh

FIRST LOVE
→ surnom: YG ; RedBunny.
→ relations:

panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. _
MessageSujet: Re: panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.   panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. EmptyMar 13 Mar - 11:42







" J’aime beaucoup. J’espère qu’elle sera un jour au top des charts … »

Je la vrillai soudain des yeux, cherchant une lueur de mensonges dans les siens, dans son expression. Elle était actrice, me rappelai-je. Elle pourrait surement mentir sans me laisser l'ombre d'un doute. Elle n’avait qu’à user de ses talents, et je pourrais tomber dans le panneau sans soucis.
Je n’avais jamais été très doué pour déceler les mensonges : je n’avais jamais eu de réel intérêt pour les gens, et le fait qu’ils puissent me mentir me laissait plus qu’indifférent. Lorsque les gens n’ont pas d’importance pour vous, qu’ils soient honnêtes ou non ne comptait pas. On ne compte justement que sur soit, ses propres capacités, ce que l’on voit, ce que l’on déduit soi-même. Les règles du jeu sont si différentes.
Mais bizarrement, son compliment me touchait. Sans que je ne sache pourquoi. Peut-être car j’avais envie d’y croire. Que j’avais le même espoir que celui qu’elle venait d’exprimer.
Oui. Je mourrais d’envie de croire que ce texte pouvait plaire, transporter les gens. Je voulais qu’elle s’y retrouve, qu’elle se mette à la place du chanteur, qu’elle soit imbibée des sentiments que j’avais lâchés sur de simples feuilles de papier, griffonnées, tordues, sales mais remplie de moi-même. De ce que j’étais, de l’essence de chacun de mes mots.
C’était cela, qui me faisait continuer, toujours. Plus passionnément. Cette impression de pouvoir transmettre ce que j’étais par la musique.
Cette capacité compensait les milliers de mots que je ne disais pas, les confessions que j’aurais peut-être dû faire à certaines personnes. Toutes ces choses que je n’ai pas dites et faites à cause de mon caractère, ma musique le compensait.

« Alors, si tu souhaites une joueuse de batterie pour la mélodie, je pourrais toujours … Hm, je suis ridicule … »

Je relevai soudain les yeux vers elle, alors qu’elle me tendait le précieux document. C’est alors que je remarquai son expression. Embarrassée. Elle était encore mal à l’aise. Mais pas pour la même raison cette fois. Je voyais bien que je n’étais plus la principale raison de son désarroi. La raison reposait dans les deux baguettes de bois qu’elle tenait au creux des mains, tortillant les doigts. Et dans cette petite phrase qui venait de lui échapper. Quelqu’un à la batterie … ? C’était une idée à considérer. Une batterie, des guitares … Un piano et un synthé. La puissance d’une basse. Non pas une musique purement montée au mixage, mais un morceau créé de toutes pièces, avec des musiciens réels …
Je sursautai alors à cette idée. Ce serait parfait. Cela retranscrirait parfaitement la puissance du morceau, celle que je voulais mettre en lui. La force que je voulais faire prendre aux paroles. Et une batterie serait un élément essentiel pour atteindre ce but.
Je la fixai sans vraiment la voir. Avait-elle les capacités nécessaires ? Après tout, elle était actrice, pas musicienne, que je sache. Et où trouver les autres membres ? Je ne connaissais pas tant de musiciens que ça. Et la deuxième voix ? Car non, je ne pourrais pas assurer toute la chanson, j’avais besoin d’un chanteur, non d’un rappeur, pour certains passages. J’avais beau me débrouiller en chant, je ne me sentais pas capable de le gérer à la perfection. J’avais besoin d’une voix puissante, parfaite. Une voix qui contrasterait avec la mienne, dure et grave. Une voix plus douce, mais tout aussi forte.
Je pourrais demander à Hyo Jung, ou l’une des filles de l’école, mais je voulais une voix masculine. La voix qui porterait cette chanson toujours plus haut, plus fort.
Et j’étais bien décidé à la trouver. Qu’importe le temps, je finirai par mettre la main sur le parfait chanteur, pour ce morceau.


Réfléchissant rapidement, je me relevai, l’aidant à se lever au passage, par le poignet. Elle était fine, légère. J’avais presque l’impression d’être une masse à côté d’elle.
Elle avait ce genre de visage particulier. Celui qui peut marquer les esprits comme se fondre dans la masse. Et cet air perdu, embarrassé, lui donnait un petit charme en plus.
C’est à ce moment je crois que je me rendis compte du potentiel de cette fille qui me laissait toujours un sentiment d’incompréhension totale. Et que, sans aucune gêne, je la plaquai au piano, déposant mes mains sur l’instrument, lui bloquant ainsi le passage. Elle était à ma portée. Trop proche pour s’enfuir : au moindre mouvement, je pourrais la bloquer facilement contre moi. Ce qui la mettrait surement tellement mal qu’elle se figerait instantanément. Si ce n’était pas déjà le cas. Je la plaquai un peu plus contre le piano, en douceur, avec mon corps, pour pouvoir libérer ma main droite, et lui attraper le menton. Je tournai son visage sur le côté, à droite, puis à gauche, enfin vers le haut. Et approchai le mien, lentement, scrutant ses yeux. Je pouvais sentir son souffle contre ma peau.

« Tu as un joli visage. J’aimerai que tu participes à la vidéo, si j’arrive à en faire quelque chose. Si évidemment ceci t’intéresse. Pour la batterie … »

Je tournai son visage vers le dit instrument, et appuyai sur ses joues avant de la ramener à moi.

« Il faudra que tu me montres de quoi tu es capable. »




Dernière édition par Bang Yong Guk le Mar 20 Mar - 19:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t97-yong-guk-la-musique-est-le-domaine-des-demons http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t94-yong-guk-there-s-no-place-for-useless-feelings http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t96p15-yong-guk-one-voice-rising-in-the-night
Kang So Ra
Kang So Ra




panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. 209892001331572930
messages : 231
date d'inscription : 02/03/2012
pseudo : max.
âge de la célébrité : dix-neuf ans.
copyright : snoopie.
citation :
Do you know what is the problem in this world ? Everybody wants a magic solution for their problems, but nobody actually believes in magic...


panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. _
MessageSujet: Re: panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.   panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. EmptyMar 13 Mar - 16:40


En attendant qu’il reprenne son dû, elle leva de temps en temps les yeux vers lui. Son histoire de batterie avait l’air de l’avoir heurté d’une certaine manière. Que lui était passée par la tête ? Se mordant à nouveau les lèvres face à son incapacité de tenir sa langue, elle était à deux doigts de lui donner de force pour partir en courant. Seulement, à trop vouloir faire de chichis, elle en venait à se comporter comme elle n’appréciait pas forcément qu’on soit avec elle. C’est-à-dire, sur la réserve. Il devait bien la voir agir avec les autres. Rien qu’avec son colocataire, avec qui elle livrait une petite guéguerre, pour savoir qui d’elle ou de lui étaient les meilleurs. -Dont, elle n’avait pas eu encore la chance de démontrer sa force mais, qu’importe, elle y parviendra un jour.- Comme, elle parviendra un jour à agir normalement avec Yong Guk. Ou surement, ne portait-il aucuns intérêt à sa personne.. Pourtant, il observa avec une certaine attention en ce moment. So Ra se rémora alors les mots prononcés précédemment ; sait-on jamais, surement avait-elle dit quelque chose qui ne fallait pas. Cependant, il ne semblerait que non. De toute façon, elle n’avait pas pour habitude de revenir sur ses paroles. Ce qui est dit, est dit. Revenir dessus, c’est mettre en doute notre crédibilité. Certes, à certains instants de la vie, la colère nous fait dire des mots dures et amers mais, n’y a-t-il pas une part de vérité si ils sortent ? Pour elle, si. Perdue dans la perception de ses mots, elle fut interrompue brusquement.
Sa main se referma sur son poignet. Comme un reflex parmi tant d’autres, elle tenta ridiculement de dégager sa main. Trop fort. Musculairement parlant, elle n’était rien comparée à lui. Elle avait beau se mesurer à des hommes. Cette fois-ci, elle n’allait pas si frotter. Façon de parler qui vint se mêler au sens propre du terme car, une fois debout, elle se retrouva bloquer entre lui et le piano. Doucement mais surement. Un regard était parvenu à la faire rougir alors là… Moment d’incompréhension, son regard se planta sans sourciller dans le sien. Son courage semblait retrouver tous sa vigueur. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Priant je-ne-sais-qui pour qu’il n’entend les battements de son cœur. Comme elle, elle pouvait sentir son pouls s’accélérer de plus en plus. Alors qu’elle tenta de se faufiler pour s’extirper de cette situation. Ses bras vinrent réduire encore davantage le périmètre et empêcher son mouvement. Telle une petite souris, elle se voyait là piéger. D’accord, il y a pire comme prédateur. Néanmoins, elle n’était pas à l’aise et cela, l’handicapait énormément. « Qu’est-ce que tu… » Plus appuyée sur un de ses bras, elle se planqua le plus possible aussi contre le piano pour augmenter la distance entre lui et elle. Puis, sa main se posa sur son visage et lui ôta la possibilité de continuer sa phrase. Dans son esprit, elle avait l’impression d’être un vulgaire pantin à ses yeux. Allant jusqu’à faire abstraction de sa main au contact de sa peau, elle le laissa bouger son visage. Une fois, revue face à lui, ses yeux ne trouvait plus d’autres place que les siens pour se loger. Plus grand, elle se retrouva le visage légèrement relevé comme pour l’affronter. Contrairement à d’habitude, elle utilisa sa faiblesse pour vaincre. Cherchant un moyen de trouver sa force dans les yeux du jeune homme, elle s’accrocha à cette éventualité. Son cœur toujours au bord du gouffre, une main en appuie sur le piano et l’autre serrant fermement les baguettes. La distance de leurs visage se réduisit à leur tour. Sa respiration se saccada un instant pour reprendre un rythme plus tranquille.
Joli visage ? Son étonnement se marqua sur sa figure. Qu’était-il en train de faire ? Pas besoin de se rapprocher autant, si ? Une lueur étrange traversa les yeux de la jeune femme, elle n’était pas adepte des compliments. Pour avoir cassé le bras d’un mec qui s’était moqué d’elle ou même, giflé le garçon qu’elle avait aimé parce qu’il ne lui avait pas fait de compliments sur ses efforts pour sa déclaration, c’était étrange qu’en entendant un compliment, elle se sente mal ? Surement parce qu’elle n’attendait pas cela de lui… Changement de priorité. Ses iris plongeaient dans les siens, elle lutta pour ne pas les baisser à cette écoute. Hochant faiblement la tête pour signifier l’acceptation de jouer dans la vidéo et souriant légèrement. Elle ne savait plus qu’aurait été le son de sa voix à cet instant. Ridicule face à la voix rauque du jeune rappeur, elle avait peur des mots, du bafouillage et des erreurs. Dans cette écoles, il devait être le seul à la calmer et la faire taire en un battement de cil ou même, une main posée sur elle. Et, ce n’était pas forcément un bon point. Physiquement, elle était calme. Intérieurement, c’était une autre affaire et il pouvait s’en rendre compte. Trop d’alchimie, tue l’alchimie. Son visage se tourna vers l’instrument en question et elle trouva sa vision bien fade en dehors du visage qu’elle observait depuis quelques instants. Lui prouver ? Dans son état, en était-elle capable ? Telle une gamine qui se faisait dicter sa conduite, elle se retrouva à nouveau en tête à tête avec lui. C’était un défi. Son regard se plissa à cette idée. Plus à sauter les deux pieds joins de dedans qu’à reculer. Sa main posait sur le piano se retira et attrapa celle de Yong Guk. Tremblante et un sentiment de fragilité. Allait-elle parvenir jusqu’à la batterie ? Bien sure, bien sure. Une certitude dans sa tête. Elle retira cette main, qui guidait son visage depuis un moment et se retira par la même occasion de son emprise. « Alors, plus d’actions, moins de parlottes... hm ? » C’était comme cela chez elle. Elle n’appréciait pas être sous-estimée. Même si la personne pouvait avoir un don d’attraction telle sur elle, So Ra se refusait d’être jugée inapte. Il lui laissait la possibilité de prouver de quoi elle était capable alors, autant ne pas se rater.

Fragile, démunie, vulnérable. Tous ceci la traversèrent lorsque son corps passa sous le bras de Yong Guk et qu’elle se dirigea vers l’instrument. Sans faire attention, elle soupira lourdement sur le trajet et rattrapa son geste en agitant le col de sa veste. « Il fait chaud dans cette pièce… haha. » Quoi. Il devait être tellement habitué à être entouré de belles filles, aux allures impeccables, sans fautes de goûts et elle, la voilà, décompresser sans ménagement pour relâcher la pression. Ses jambes telles du coton tremblaient quelques peu sur le trajet et ce n’est qu’une fois assise, elle était apaisée. Elle enleva sa veste. Puis, elle ferma les yeux quelques secondes. Une baguette dans chaque main. Elle respira un temps. Cette prestation semblait aussi dure à gérer que de jouer une pièce de théâtre devant une salle comblée. Elle se rappela de ces instants. Des phrases encourageantes de la compagnie et rouvrit les yeux, elle ne releva pas sur le jeune homme de peur de perdre le fil. Elle était parvenue à faire abstraction de tout et débuta. Lentement puis, peu à peu, elle se défoula sur le morceau. Pour une fille, ce n’était pas une chose courante de savoir en jouer. Elle aurait pu se contenter de la guitare, mais non ; la batterie avait un je-ne-sais-quoi plus imposant et attirant dans sa tête. Sourire aux lèvres, elle était dans son élément. Certes, pas autant de dextérités que les plus grands, elle se débrouillait. Un dernier coup de cymbales pour conclure le tout. Elle tenta de jeter une des baguettes pour la rattraper en vol, seulement elle n’y parvint pas et celle-ci se retomba au sol un peu plus loin face à l’instrument ; « Ça m’aurait été étonnée que je réussis… » Avoua-t-elle, amusée. Puis, elle se releva pour aller la ramasser non-loin du jeune homme. Posant un regard hésitant sur ce dernier, elle en attendait le verdict.
Revenir en haut Aller en bas
http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t71-so-ra-topics#274 http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t58-so-ra-in-da-place http://idolwoproduce.forumgratuit.fr/t72-so-ra-links#277

Contenu sponsorisé





panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. _
MessageSujet: Re: panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.   panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

panic in the classroom ▬ ft. Yong Guk.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
IDOL WO PRODUCE :: IDOL WO PRODUCE :: Central building :: Music hall-
Sauter vers: