NOM: Yun.
PRÉNOM: Du Jun.
ÂGE: vingt-quatre ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: le quatre juillet à Séoul.
GROUPE: Without Them Glitter Does Not Exist.
SPÉCIALITÉ: kinésithérapeute.

→ Qui est-il ? D’où vient-il ? Comment est-il arrivé ici ? Trop de questions pour quasiment aucunes réponses. Il ne dit rien sur lui. Il reste vague sur sa vie, comme pour ses états d’âme. Heureusement, son regard le trahit de temps en temps à autre. Uniquement ses yeux. Mystérieux, impassible, cachotier. Le jeune homme n’aime pas s’étaler, comme il n’apprécie pas l’exubérance. Les gens trop bruyants le fatiguent, les personnes mélancoliques le dépriment. Son père lui a appris de passer outre ses sentiments. Alors, c’est-ce qu’il fut un temps.
Néanmoins, il ne peut pas nier qu’au fond de lui, il en souffre mais encore là, le jeune homme dispose d’une énorme fierté, qui ne le fait que très rarement flancher face à quelqu’un. Oui, au fond, il n’est pas vraiment insensible, il n’est pas la pire des salauds mais comme même, il doit être dans le top dix... Voir cinq. Parce que vous savez quoi ? Bah, il retrouve son comportement d’avant avec ses amis. Amis qui se compte sur les dix doigts ; ils sont rares. Un coté plus espiègle, blagueur et la tendance à tourner tout en dérision. Surtout très farceur. Peu l'accuserait de part son comportement habituel, mais il n'est pas rare qu'il fasse tourner quelques personnes en bourriques. En plus de cela, il s'avère être un très bon menteur... De quoi s'arracher les cheveux, n'est-ce pas ?

Souvent froid aux premiers abords, il n’est jamais souriant et ne s’y force pas. De plus, un coté espiègle de sa part est une denrée rare. Pas inexistence, non-plus. C’était comme si il n’osait pas. La plus part du temps, il est connu pour son calme olympiens, sa discrétion légendaire et son professionnalisme exemplaire. Néanmoins, il n’en reste pas moins inaperçu par les autres. Un charisme vint à se dégager de sa personne et, il faut l’avouer, il est assez bel homme. Usant par moment de son charme. D'un autre manière, il opère aussi de manière logique et réfléchi, il n’est pas adepte de l’improvisation.
Il n’utilise pas le politiquement correct. Déterminé et confiant de sa personne, il ne se plie plus face à l’autorité ou la menace. Au contraire. Ne vous a-t-on jamais dit ; de vous méfier de l’eau qui dort ? C’était exactement le cas pour lui. Adepte du sarcasme. Autant cinglant dans les mots que dans la répartition des coups, il est clair qu’il n’a besoin de personne pour se défendre. De cette facette en découle aussi, qu’il est très protecteur et prévenant avec son entourage. Mais, seulement, il ne faut pas s’attendre à un étalage explicite de ses sentiments. Non, trop pudique. Cette façon de faire démontre une part plus attendrissante de sa personne.
L’amour. Il ne s’y conforme pas. Il se pense interdit d’un tel sentiment. Alors, il s’amuse. Enfin, c’est un bien grand mot. il séduit subtilement, n’utilise aucun forcing et s’ennuie rapidement. Un air de je-m’en-foutisme constant, par moment réel et d’autres une simple feinte. Il joue aisément et dans ces instant, il n’éprouve aucuns remords. Un être empli de contradictions, tantôt affectueux avec les uns, tantôt insociable avec d’autres. Les personnes ne peuvent l’approcher et ‘l’avoir’ aisément un temps d’adaptation est de rigueur.
De son métier, il est devenu très tactile avec son entourage et même de simples inconnus, un comportement qu’il a bien du mal à corriger et qui lui vaut beaucoup de remarques. Des manières occidentales dues à son adolescence. Pour finir, il a un amour pour les arts. Surtout la musique, qui l’a toujours apprécié mais, à cause de diverses pressions, il cache cet amour. Ce qui est bien malheureux car, son grain de voix n’est pas désagréable à entendre et en danse, il n’est pas mauvais. Au contraire. Ces stars et même ces futurs stars, qu’il s’occupe ; au fond, il aimerait être à leurs places. Jaloux. Oui, il l’est. Qu’est-ce qui mieux, entre vivre pour plaire ou vivre pour soi ? Si nous n’avons pas tous les cartes en mains, nous ne pourrions pas comprendre ses choix…

→ Chemise en coton par-dessus un simple débardeur noir, pantalon noir, son regard était vide face au paysage d’automne. Voilà, plus d’un an, qu’il n’avait pas aligné deux mots. Il mangeait, buvait, apprenait ses leçons pour avoir toujours de très bons résultats et regardait les gens quand ils s’adressaient à lui, mais il ne répondait jamais. Très étonnant pour un jeune homme qui avait l’habitude d’être un grand bavard, regorgeant d’énergie et qu’il dépensait dans divers exercices physiques et en chanson. Oui, il rêvait d’être un grand artiste, il avait même rêvé de devenir une de ces idole mais là, il se retrouvait à basculer sa carcasse sur la balançoire dans la résidence Yun. Mais pourquoi ce comportement ? Que lui était-il arrivé ? Il a connu la trahison, la mort et tous ceci lui ont été fatals. Une vie de petite prince, il ne manquait de rien matériellement parlant ; il demandait et papa accourait pour exaucer ses caprices. Rien ne lui était refusé et il savait se montrer très convaincant. En fait, c’est à ses treize ans que tous changea…

Mère japonaise et père coréen. Ses parents semblaient fait l’un pour l’autre mais, son père ne manqua d’annoncer le divorce du jour au lendemain. Un choc pour le jeune qui n’avait rien vu venir. Son père avait trompé sa mère avec sa secrétaire. Quel cliché. Mais quelle dure réalité, à laquelle il était confronté. Une belle mère qu’il ne pouvait même pas voir en peinture et à qui, il lui faisait vivre un tel enfer. C’est à la suite d’une compétition de danse donnée par son collège, qu’il apprit la mort de sa mère. Elle s’était suicidée. Depuis, Du Jun s’en est toujours voulu de l’avoir laissé toute seule pour une vulgaire compète. Une femme formidable, la femme de sa vie n’était plus et il commença sa descente en enfer. Après trois ans avec la même fille, ils passèrent aux choses sérieuse. Sa première fois. Son première amour et surement le dernier dans sa tête. Son comportement changea du tout au tout et il en vint à sortir, boire et se foutre de tout. Il quitta sa petite amie avec pertes et fracas, lui disant les pires atrocités. Seul réconfort, son père. Ce dernier vint à lui dire que c’était bien ; l’amour ne mènera de toute façon jamais à rien. A tel point perdu, son père devint sa seule de parole de prêcheur et l’envoya étudié à l’étranger. Une grande école en Angleterre où, il y fut ses années de lycée et de fac de médecines. Il ne revint au pays, qu’avec son diplôme de kinésithérapeute en mains. Était-il devenu plus calme ? Ne pariez pas trop dessus.

Une année sabbatique. Il exerçait plus ses mains à divers jeux avec les femmes qu’à travailler sérieusement. Usant l’argent de son père, qui était un riche homme d’affaires pour tous et n’importe quoi. Il était devenu une loque après une semaine sur sa terre natale. La cigarette, il n’arrêta pas. C’était la seule chose qui le déstressait complètement. Quand ce n'était pas l'alcool... Trop de mauvais souvenirs. Au fond, n’était-il pas mieux ailleurs ? Dans sa famille, sa mère avait toujours été un repère, le point culminant. Une fois disparue de ce monde, il n’y avait plus qu’incompréhension. Même l'aîné de la famille à qui tous réussissait, ne parvenait à extirper le cadet du mal qui le rongeait. Puis, elle entra dans sa vie. Au premier regard, elle n’avait rien de particulier. Une plaie même d’après ses mots, seulement ce fut elle qui la sortit de ce merdier. Une amie d’enfance. Aucune attention à son égard à l’époque, puis tous changea. Il sortit peu à peu de tous cette noirceur. La plaie devint la solution. Allant jusqu’à lui retrouver un travail ; ce fut comme cela qui fit embaucher à Idol Wo Produce en tant que kinésithérapeute. Pour elle, il se tient à carreau au boulot. L’ayant conseillé, cela la foutrait mal, si il déconnait à nouveau. De par ce métier, il retrouva une place plus convenable dans la société. Allant jusqu'à lui inculquer d’autres valeurs. Certes, il dit ne pas s’y conformer. Seulement, peu à peu, le Du Jun d’antan refait surface. Bon, ce n’est pas automatique, pouf un coup de baguette magique. Non. Ce serait trop facile…

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