NOM: Koizumi
PRÉNOM: Omi
ÂGE: 21
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 20 mars, à Tokyo
GROUPE: Without them glitter does not exist
SPÉCIALITÉ: Ingénieur du son

Si on pouvait lui attribuer deux traits de caractère principaux, ce serait l'honnêteté et la passion.
Elle n'était pas du genre à ne pas dire ce qu'elle pense, bien au contraire, et peu importe si c'est blessant ou non. Omi préfère la franchise et l'honnêteté envers les gens, plutôt qu'être hypocrite et mentir. Elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Il vaut mieux une vérité blessante, plutôt qu'un mensonge qui se révélera plus traître qu'autre chose.
Sa passion, elle ne la cache pas non plus. Elle a même choisi d'en vivre, alors c'est dire si elle est passionnée. Elle peut passer des heures d'affilée, et même des jours entiers, à travailler, au point de dormir dans un studio de mixage. Son chez elle a d'ailleurs une pièce uniquement dédiée aux sons.

Mais si elle est quelqu'un de fidèle, à qui on peut faire confiance autant en amitié qu'au niveau qualité de travail, elle possède tout de même quelques défauts.

Omi n'est pas vraiment la personne qui ira vous inviter juste pour vous inviter, et qui ira d'elle-même dans un spectacle de clowns. Elle n'est pas facile à faire sourire, encore moins à rire, mais ce n'est pas non plus mission impossible. Il s'agit juste d'une personne un peu trop taciturne... Sans doute à cause de sa maturité qu'elle a du acquérir très jeune, ses parents l'ignorant totalement.

Etant calée en musique, aussi bien que dans son boulot, elle ne refuse pas d'apporter son aide à qui en a besoin, même si ça ne concerne en rien le travail. Malgré une asociabilité assez visible, Omi n'en demeure pas moins une personne qu'on pourrait dire de qualité. Elle ne laisse jamais tomber les gens qui sont dans le besoin. Sauf peut-être si ce sont ses ennemis...

Question apparence, Omi est... androgyne. C'est le mot qui convient. Son visage est loin d'être féminin, et son corps ne possède pas franchement des courbes prononcées pour une femme. On pourrait même dire qu'elle n'en possède pas du tout. Son androgénie presque parfaite est un peu sa marque de fabrique. Beaucoup se sont trompés en la prenant pour un homme. Il faut dire qu'elle n'aide pas en se vêtissant comme un homme, et non comme une femme. Pourquoi ? Elle se sent à l'aise dans ce type de vêtements. Et puis... ressembler à un homme ne la dérange absolument pas, au contraire même. Ca lui donne quelques avantages qui ne déplaisent pas...

Son style de vêtement est assez rock, mais garde une élégance simple. Ce qui est par contre impossible à manquer, ce sont ses piercings. Son oreille droite en est truffée, à savoir 9 le long de l'oreille, contrairement à son oreille gauche qui n'en possède qu'un unique. Mais pour compléter cette collection, rien de tel qu'un piercing à l'arcade droite, tout comme ses cheveux décolorés, parfois argentés, parfois d'un blond platine presque blanc. Elle possède également un tatouage, un loup créé par des traits façon tribale, sur son omoplate gauche, remontant vers son épaule. Pourquoi un loup ? Eh bien... Pour que son animal préféré lui soit gravé dans la peau.

Jamais on avait vu de femme plus heureuse d'avoir ses contractions. Elle aurait pu, elle serait allée à l'hôpital en courant et en hurlant de joie. Mais évidement, la réalité est toute autre autre. Enfin il allait naître... Cet enfant tant désiré... Cet héritier attendu depuis si longtemps...

« C'est une fille ! »

Les sourires étaient retombés, aussi rapidement que la foudre scindait le ciel. Et comme après elle, un silence s'installa, lourd et pensant.

« C'est une plaisanterie ? »

« Pas du tout ! Je ne me permettrai pas ! »

« Il y a erreur. Ce n'est pas une fille. C'est impossible ! »

La science n'était pas aussi exacte qu'elle semblait l'être... L'enfant attendu devait être un garçon, un mâle, l'héritier de cette famille richissime. Mais à la place naissait une petite fille, une femelle. Et telle était la réalité.
Jamais une mère ne fut si écoeurée d'avoir mit au monde son enfant.
Mais elle devait bien être éduquée. Elle avait été si dure à avoir, tant et si bien que l'espoir avait fini par disparaître. Mais elle était ben et bien là, et il fallait l'avoir, la garder, et l'éduquer. Mais comment faire ? Ses parents n'osaient même pas la prendre dans leurs bras, leurs visages affichant une figure dégoûtée, comme s'ils tenaient dans leurs bras une tare.

« Puis-je avoir son nom ? Il faut l'écrire dans l'acte de naissance. »

« Omi. Koizumi Omi. »

Même si c'était une fille, il n'était pas question de change ce nom masculin décidé depuis la nouvelle. Ainsi elle porterait ce nom de garçon, alors que son sexe était féminin.
Son enfance ne fut pas des plus brillantes. Ses parents étaient riches et étaient capables de combler ses désirs les plus fous, mais ils ne pouvaient pas donner ce qui était le plus important : leur amour. Et ceci, elle eut du mal à grandir avec, voyant ses parents l'ignorer, détourner le regard, la jetant dans les bras d'une nourrice pour ne pas avoir à l'éduquer ni à s'en occuper. Heureusement que cette nourrice était là pour elle, ce qui donna à Omi un peu d'amour presque parental.
Elle ne savait pas quoi faire pour attirer l'attention de ses parents. La seule chose qu'ils faisaient, c'était donner des instructions à la nourrice pour des termes d'éducation, entre autre des cours de piano. Il fallait qu'Omi soit raffinée, étant issue d'une famille de la haute société. Elle avait commencé à l'âge de quatre ans. Une année entière passa, son prof était désespéré de voir aussi peu d'efforts de sa part, malgré son oreille musicale pour le moins intéressante. Mais si ce cours avait permis une chose, c'était la révélation de sa vie.
Une musique envoûtante se faisait entendre dans la salle d'à côté, alors qu'elle se rendait à son cours de piano. Elle y alla alors, timidement, toute curieuse, et son regard croisa celui d'un homme aux cheveux en dread locks.

« Bienvenue au cours de guitare. Comment t'appelles-tu ? »

Il était souriant et amical, et la fit s'approcher. Elle s'amusait bien avec lui, tellement qu'elle allait le voir avant ses cours de piano. Mais un jour... elle toucha à cet étrange instrument à six cordes et au corps de bois. C'était amusant !

« Ca s'appelle une guitare. Tu veux essayer ? »

Et c'est ainsi qu'elle commença à jouer. D'abord pour toucher, puis au fil des années qui passaient, elle avait fini par sécher les cours de piano, pour prendre des cours de guitare. Sa nourrice était de mèche avec elle, ce qui lui permit de pouvoir poursuivre les cours pendant des années, et d'apprendre à devenir une vraie guitariste. Son professeur décelait un potentiel énorme chez cette enfant qui progressait chaque année, avec une oreille musicale développée.

« Toi, ton avenir est dans la musique ! »

Ce fut le second déclic de sa vie.
Âgée de 11 ans, Omi avait choisi de lire d'autres livres que ses livres de cours et ses bandes dessinées. Elle étudia la musique et les sons sous ses différentes formes.
Grandissant, elle cherchait à faire quelques petits boulots, par ci, par là, afin de pouvoir éviter de profiter de l'argent de ses parents, bien que cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Après tout, elle ne possédait pas leur amour, alors pourquoi culpabiliser ? Sa chambre devenait de plus en plus remplis d'instruments de son, entourant ses guitares et ses amplis, s'allongeant avec des tables de mixage et divers casques. Tout ceci se dressait devant des étagères emplies de livres sur les sons et leurs études.

A 17 ans, elle décida de partir, en ayant assez de vivre chez ces parents biologiques qui se fichaient éperdument d'elle. Avec tout ce qu'elle avait pu amasser, en petits boulots, et ce qu'elle avait économisé de ce qu'elle avait reçu de ses parents, elle avait pu se prendre un loyer. Comment a-t-elle pu devenir ingénieur du son ? Eh bien, grâce à un "mensonge". Omi avait fait comprendre à ses parents qu'elle comptait faire des études dans une prestigieuse école, ce qui lui permit de débloquer des crédits afin de payer cette école. Mais étant moins chère que ses parents ne l'avaient cru, elle avait pu se permettre de faire quelques économies, maigres tout de même car elle ne roulait pas sur l'or, contrairement à ses parents.
Diplôme en main, elle écrivit une lettre à ses parents, pour leur dire qu'elle allait vivre sa vie, en tant qu'ingénieur du son.

Aujourd'hui, à 21 ans, elle s'est installée en ville, dans un appartement assez grand pour elle, et qu'elle avait bien décoré. Avec bien entendu, une pièce réservée à ses livres, ses guitares, ses amplis, ses tables de mixage, etc.

« C'est à moi d'écrire la mélodie qui sera celle de ma vie. »

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