NOM: Moon
PRÉNOM: Jong Up
ÂGE: 17 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 6 février 1985 à Busan.
GROUPE: Dream to come men idol.
SPÉCIALITÉ: Danseur, aspire également à devenir chanteur.

→ On t’a toujours qualifié de froid. En réalité, tu aimes être seul, tu aimes pouvoir danser dans ton coin sans être encombré par des amateurs. Tu as toujours considéré ton niveau de danse supérieur à celui des autres même si ça n’a pas toujours été le cas. Tu as confiance en toi, c’est ton plus grand atout, mais c’est également ta faiblesse. Tes défaites passées, elles t’ont toujours conduit à la violence, tu es impulsif, instable. Tu ne supportes vraiment pas l’humain en tant que tel. Tant et si bien que tu n’es jamais tombé amoureux, tu ne sais pas ce que c’est. Tu ne sais même pas quelle est l’utilité de faire une différence entre un homme et une femme. Tu ne tiens pas les secrets, il ne faut rien te confier. Tu ne supportes pas que quelqu’un veuille t’accorder de l’importance et avoir un semblant de sympathie à ton égard, tu te sens alors obligé de décevoir. Tu te forges une personnalité de dur, de quelqu’un de désagréable et peu fréquentable, peut-être qu’au fond tu caches quelqu’un de tout autre, mais tu l’ignores toi-même.

Tu es obstiné lorsqu’il est question de danse. Cet art est tout pour toi, sans la danse tu ne serais qu’une coquille vide, tu ne vis que pour ça et tu ne vivras que de ça. C’est un peu pour cette raison que tu n’aimes pas la compétition, tu as toujours peur que quelqu’un veuille te retirer la seule chose qui te reste au monde, la seule chose qui te rend heureux et te garde un peu humain.

Tu es susceptible, ton cœur est fragile, tu t’emportes facilement pour un détail et le problème est que tu ne fais pas la différence entre un homme et une femme dans ces conditions, on t’a souvent fait le reproche de ne pas respecter la gente féminine, tu fais peur, on te craint. D’un côté c’est une bonne chose, on ne vient plus te chercher, mais d’un autre, tu as l’impression d’être un véritable monstre.

Tu as quelque chose de bien à toi, un secret que tu tentes de garder juste pour toi. De toute manière personne n’est assez borné pour tenter de venir découvrir les faces cachées de ta personnalité. Lorsque tu n’as pas la possibilité de danser, il y a quelque chose qui te calme, quelque chose qui te permet également de t’évader, quelque chose dont tu as honte, mais malgré tout, tu continues. Tu aimes écrire. Tu as toujours un petit carnet et un crayon avc toi, tu écris. Des histoires, des poèmes, des faits, n’importe quoi, tu écris et tu aimes ça.

→ Tu es né il y a dix-sept ans maintenant. Tu semblais à première vue n’être qu’un simple enfant. Aucun problème, aucun rêve, rien ne semblait perturber le petit visage d’ange que tu avais à l’époque. Tous les enfants naissent de la sortent, tous les enfants sont au même point lorsqu’ils naissent. Tout change par la suite, malheureusement.

Ta mère t’a donné la vie, elle l’avait souhaité, elle en était ravie. Pourtant elle ne pouvait concilier ton éducation avec son travail, elle a toujours voyagé aux quatre coins du monde, elle n’était jamais présente pour te souhaiter bonne nuit, te lire une histoire ou te gronder quand tu faisais une bêtise. Elle était là une fois par semaine, elle te prenait dans ses bras, te chuchotait à l’oreille qu’elle t’aimait et que tu étais le fils le plus merveilleux au monde et elle s’en allait rêver. Le lendemain matin, elle était déjà repartie. Ton père était donc en charge de t’éduquer. Il avait beau être bien présent physiquement, il n’était pas très démonstratif au niveau des sentiments et n’a jamais été quelqu’un de bien pour t’élever. Il ne savait pas quoi faire, il te laissait sortir tout seul alors que tu n’étais qu’un enfant. Il ne te grondait jamais, te laissait manger absolument tout ce que tu voulais. Tu étais presque obèse à l’époque. Il n’était pas du tout un père exemplaire et tu lui en as toujours voulu. Aujourd’hui encore tu ne peux pas le regarder en face, par dégoût.

Il y a quelque chose qui est entré dans ta vie comme une sorte d’évidence. Tu as commencé à vouloir danser, et c’est bien la seule fois que tu n’as pas reproché à ton père de dire oui à tout tes caprices. Il ne t’a jamais empêché de commencer cet art, il ne t’a jamais forcé à arrêter. Il ne t’a pas plus soutenu que ça, non, mais il n’a jamais été un obstacle. Très rapidement tu as vraiment pris goût à la danse, et tu t’étais même juré qu’un jour tu serais un vrai danseur, un professionnel, comme l’homme qui t’avait inspiré dans cette émission de télé lorsque tu n’avais que quatre ans. Tu étais décidé à devenir comme lui. Tu avais une autre motivation qui te poussait sans cesse à donner le maximum de toi-même. Tu voulais être comme ta mère, tu rêvais de voyager tout autour du monde pour un jour pouvoir l’accompagner et rattraper le temps perdu. Si tu étais amené à devenir un danseur célèbre alors tu pourrais réaliser ce rêve.

Tes deux grands frères, tu ne les as jamais réellement fréquenté. Ils avaient dix ans lorsque tu es né, ils sont jumeaux. Tu les as toujours un peu jalousé car ils étaient toujours ensemble à s’amuser entre eux, ils avaient le même âge, les mêmes goûts, les mêmes passions, ils étaient toujours deux. Toi tu as toujours été seul, tu t’y es fait mais ça t’a toujours légèrement blessé. La seule fois où tes frères t’ont accordé une quelconque importance, c’était pour que tu puisses les aider à réaliser leur rêve. Ils ont toujours voulu devenir chanteur. Tu ne leur as jamais dit qu’ils n’avaient pas la capacité pour ça car tu n’aurais jamais voulu qu’on te dise que tu étais un mauvais danseur. Alors tu leur as promis qu’un jour tu chanterais avec eux, et en parallèle de tes cours de danse, tu entraînais ta voix. Ils étaient comme toi, ambitieux, ils avaient un objectif bien défini et grâce à ça, tu as réussi à ouvrir les yeux sur tes capacités. Tu as tenté de prendre conscience de ton réel niveau, tu ne voulais pas être amené à tomber d’aussi haut qu’eux. Mais plutôt que de développer un œil objectif sur ton niveau, tu as commencé à te surestimer et à te prendre pour le meilleur.

Lorsque tu as entendu parler de l’école Idol wo Produce, tu as tout d’abord cherché à savoir quelles étaient les modalités. Ton père ne t’a jamais aidé à préparer ton avenir, tu as toujours dû te débrouiller seul.Tu t’es donc renseigné sur les cours de danse, s’il n’y en avait pas et s’ils n’étaient pas à la hauteur de tes espérances, tu ne voyais pas pour quelle raison tu pouvais envisager cette école. Mais les rumeurs semblaient fonder, on disait que seuls les meilleurs pouvaient entrer, et la perfection en ressortait. C’était exactement ce que tu voulais, c’était vraiment ce que tu recherchais. Tu réalisas d’autant plus que tu allais pouvoir plus aisément prendre des cours de chant et réaliser éventuellement le rêve de frères par la suite, mais c’était secondaire. Tu avais donc entrepris les inscriptions et ton audition se passa visiblement plutôt bien étant donné qu’aujourd’hui tu fais partie de ces futurs Idols.

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