NOM: Jun
PRÉNOM: Hyo Sung
ÂGE: 20 ans et toutes ses dents ... haha.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 4 Juin 1991 à Johannesburg, en Afrique du Sud.
GROUPE: Dream to come women idole.
SPÉCIALITÉ: Danseuse.

→ Contrairement aux apparences HyoSung est une jeune femme un peu froide et solitaire, qui n’aime pas trop se mélanger aux autres, ho évidemment elle a des amis, mais elle va plutôt peu vers les autres. Par timidité? Pas tant que ça, elle est même plutôt grande gueule en vérité, disons qu’elle parle peu mais quand elle ouvre la bouche on a toujours du mal à trouver la bonne répartie. Ce n’est donc pas vraiment une quelconque timidité qui l’empêche d’aller vers les autres, non, elle se prend juste un peu trop au sérieux, elle ne prend pas le temps de vivre et ça lui va parfaitement comme ça, tout du moins c’est ce qu’elle ne cesse de répéter fièrement. Un peu autoritaire elle a tendance à… donner des ordres, logique. Jamais méchamment, bien sur, mais c’est un réflexe, elle aime commander son petit monde, contrôler son espace et déteste cordialement qu’on lui tienne tête, ce qui donne souvent des éclats de voix mémorable avec les gens, surtout avec ses proches. Mais ce n’est pas de sa faute, elle a été élevé dans un univers particulier, un univers où l’ordre et l’obéissance étaient prédominant, alors forcément, aujourd’hui, la belle à garder cette façon de faire, alors qu’elle a toujours détesté cette autorité avec laquelle ses parents l’ont éduqué. Bosseuse et déterminée, elle passe ses journées à travailler, à danser principalement, jusqu’à l’épuisement bien souvent, mais pour être honnête, c’est surtout une façon pour elle de ne pas penser à ses problèmes et notamment à sa famille… Malgré ce caractère fort, Hyo Sung est une personne fragile et blessée, qui est tout simplement trop orgueilleuse pour montrer aux autres ses faiblesses et ses soucis. Elle préfère ce cacher derrière une pseudo assurance plutôt que de laisser parler son cœur, d’ailleurs, elle trouve ça assez inutile de s’épancher sur ses problèmes, de tout raconter à n’importe qui simplement pour se sentir mieux…. Il y a d’autres façons de passer à autre chose, danser jusqu’à l’évanouissement, écouter de la musique jusqu’à saigner des tympans…. Souffrir physiquement est à ses yeux la seule solution pour se libérer finalement.

Mais Hyo Sung n’a pas QUE des défauts évidemment, elle est chiante mais quand même! Elle aime aussi rire, bien qu’elle ne réagisse qu’aux blagues complètement nulles, elle à aussi des passe-temps plutôt particulier qui lui donne du charme, elle collectionne par exemple les tickets de train et les boutons… No comment. La jeune femme est donc plutôt loufoque dans son genre, même si elle ne le montre pas souvent. Elle aime aussi prendre en photo les gens… En secret… Ouais, elle espionne les autres, pour le plaisir et ma foi, parfois, elle découvre des choses intéressantes même si elle n’ira jamais utiliser ce qu’elle sait pour blesser les autres, non, c’est pas son genre, trop altruiste pour ça. Rêveuse et mélancolique, il n'est pas rare de la surprendre perdu dans ses pensées, à réfléchir, à s'imaginer une autre vie... En fait, elle aimerait être insouciante, dévergondée, elle aimerait sortir , se droguée et devenir , pourquoi pas, une alcoolique prostituée sur les bords... Mais elle ne peut pas, sa famille est trop présente dans sa vie et trop conservatrice pour lui laisser faire ce genre de chose, elle sait que tenter de réaliser ses envies, c'est prendre l'énorme risque de se retrouver enfermer dans un quelconque couvent ou pire connaissant ses parents....

→ « Je pense tous les jours à ce soir-là, ce soir-là où je t’ai demandé de prendre le métro avec moi, je n’avais que douze ans et je voulais découvrir les rues de Paris… J’étais tellement heureuse que notre cirque ce soit arrêté ici, j’étais tellement heureuse d’avoir put participer à un ballet, d’avoir put rencontrer de danseuses si extraordinaire… Je pensais que le monde était à moi et que rien ne pouvait arrêter ça. Tout était si parfait que je ne pouvais que croire ça après tout… Toi et papa, vous étiez amoureux, malgré vos presque quinze ans de mariage, le cirque s’était agrandit, les gens nous demandait à travers le monde entier pour voir nos spectacles, nos éléphants, nos acrobates et même nos clowns, même si je n’ai jamais beaucoup aimé ses derniers… Et moi, je voyageais, je découvrais de nouvelles danses tous les mois, j’apprenais avec les meilleurs ou en tout cas, avec les plus passionnés… Tout était parfait… Je t’avais tellement supplié de m’emmener visiter les rues de cette capitale française malgré la nuit, je voulais tellement tout voir… On a prit ce métro, on était seules, juste toi et moi, on attendait, comme tout le monde… Tu me faisais tourner sur moi-même, je te montrais les quelques pas que j’avais apprit en danse quelques heures auparavant, j’étais tellement fière de moi que je n’ai pas fait attention aux types qui attendaient dans un coin, des jeunes, ils étaient louches, mais je ne le voyais pas tant que ça, je n’étais qu’une enfant… La suite c’est passé si vite… Le métro arrivait, ils nous sont tombés dessus sans crier gare, tu m’as caché derrière toi, je n’osais pas regarder, j’étais pétrifiée, affolée, je n’arrivais même pas à crier. Ils t’ont prit ton sac, tes bijoux, même si tu n’en avais pas beaucoup… Ils sont alors montés dans le train avec leur maigre butin, en t’insultant… Je me suis dit que c’était finit, qu’ils étaient partie… Mais non. Un coup de feu, un cri étouffé par le train qui démarre et moi, toujours totalement pétrifié, devant ton corps… inerte. C’est vrai, tout était finis, mais pas comme je l’avais crus.

Papa ne s’est jamais remit de ta disparition, il pleurait tous les jours, il était incapable de s’occuper de lui-même, alors de moi… Rapidement il a prit la fuite, il est partie, sans prévenir qui que ce soit, il m’a juste laissé une lettre, une lettre que je n’ai jamais réussit à ouvrir, je crois que j’avais peur, peur qu’il me reproche ta mort, qu’il me hurle sa haine, alors j’ai préféré la garder sans la lire, en me disant qu’il était partie par désespoir et non parce qu’il ne m’aimait plus, j’essayais d’y croire en tout cas. Évidemment, le cirque, notre seul vrai famille, a voulu me garder prés d’eux, ça me paraissait d’ailleurs normal et durant plusieurs mois ils devinrent tous mes nouveaux parents, mais cette famille de sang que je ne connaissais que de réputation, eux, ne voyait pas les choses ainsi. Ils voulaient me récupérer et ils en avaient apparemment le droit, étant ma seule famille proche encore en vie… Mes grands-parents, tes parents, sont arrivés sans crier gare au cirque, un matin, ils avaient l’air si froid, si austère, si peu aimant… J’ai hurlé, j’ai crié, je me suis accroché à tout et n’importe quoi pour ne pas partir, mais ils n’ont rien voulus savoir, ils m’ont prise, on a quitté le pays, direction le Japon et je n’avais d’autre choix que d’accepter.

Au début, j’ai essayé de me révolter, de leur dire non… Mais ils ont rapidement prit le dessus, je n’étais qu’une enfant, je venais de te perdre, de le perdre, de les perdre, je n’avais donc plus vraiment envie de me battre… Tout était différent avec eux, leur méthodes d’éducation, leur façon de vivre, leur façon de me punir… Religieux, ils m’interdisaient tellement de chose, un détail dont tu ne m’avais pas parler à l’époque … Je savais qu’ils étaient strictes, inconséquents et casaniers, mais pas à ce point. Je me souviens encore des coups que je prenais parce que je refusais de prier tous les soirs, je ne croyais pas à leur dieu, pas assez pour faire ça en tout cas, et pourtant, rapidement, je me suis mise à prier de mon propre chef cette entité divine, simplement pour qu’elle me sorte de là, ce qui n’est jamais arrivé.

Je n’avais plus de contrôle sur ma vie, tous ce qui me restait c’était la danse, que je pratiquais en secret, entre deux coups de ceinture… Quand je leur ai dit qu’on m’avait contacté pour entrer dans une école d’Idole, ils ont dit non, catégoriquement, je n’ai même pas essayé de les convaincre, je savais que ce serait inutile… Cependant, j'en avait tellement envie... Alors j’ai préparé mon petit manège, je leur ais fait croire que j’allais dans une fac prestigieuse pour étudier le droit, comme ils le souhaitaient, j’avais bien manié ma barque, assez pour qu’ils y croient… Aujourd’hui ça fait deux ans que ça dure, deux ans qu’ils s’imaginent que j’étudie le droit, alors que je suis dans cette école si particulière… Je ne sais même pas si je veux vraiment devenir célèbre, je crois qu’en faite, je voulais juste un endroit qu’ils ne contrôlent pas, un endroit qui m’appartient, en quelques sortes… Malheureusement, plus le temps passe, plus j’ai peur qu’ils le découvrent et je sais de quoi ils sont capable, ce qu’ils pourraient faire… Je n’ai jamais eut autant besoin de ta présence… Je n’ai jamais eut autant envie que quelqu’un me protège et m’aide… »

Spoiler: